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Gabon : Human Rights Foundation s’attaque à Messi et Ali Bongo
Publié le lundi 3 aout 2015   |  AFRIK FOOT


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© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo et le footballeur international Lionel Messi


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Un peu plus de 15 jours après sa visite controversée au Gabon lors des festivités autour de la pose de la première pierre du futur stade de Port-Gentil qui va accueillir la CAN 2017, Lionel Messi a essuyé de nouvelles critiques de la part de l’ONG Human Rights Foundation. Le président gabonais Ali Bongo a également été égratigné.

Le bref séjour de Lionel Messi au Gabon suscite toujours la polémique. Si au niveau local la contestation est retombée malgré le débat persistant autour du versement d’un chèque de 3,5 millions d’euros, la fondation des droits de l’Homme, Human Rights Foundation, en a remis une couche au sujet de la venue de l’international argentin à Libreville.

"En fournissant un service de relations publiques à la famille Bongo, Lionel Messi a sérieusement miné la crédibilité de sa propre organisation caritative. Alors que Messi affirme défendre les droits des enfants et assure même la promotion de l’éducation de la jeunesse en tant qu’ambassadeur à l’UNICEF, il soutient un régime kleptocratique qui refuse d’enquêter sur les assassinats rituels d’enfants au Gabon", a fait savoir dans un communiqué, Thor Halvorssen, le président de l’ONG.

"20% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour"

Président du Gabon et au cœur de la venue du quadruple Ballon d’Or qu’il a personnellement invité, Ali Bongo n’est pas en reste. "Le voyage de Messi fait partie de la campagne de communication de la famille Bongo pour promouvoir la CAN 2017 que le Gabon accueillera à grands frais", souligne le dirigeant de l’organisation new-yorkaise, histoire de souffler sur les braises ardentes de l’opposition. Et de pointer du doigt le fait que "les détournements de fonds de la famille Bongo ont laissé vivre 20% de la population avec moins de 2 dollars par jour."

"Si Messi veut faire quelque chose de bien au Gabon, nous lui recommandons de publier un communiqué de soutien aux dissidents persécutés plutôt que de faire la fête avec les oppresseurs", suggère de son côté Alex Gladstein, autre responsable de l’ONG. De quoi relancer la polémique ?

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