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L’opposant Mouang Mbadinga demande un dialogue inclusif et sans tabou
Publié le samedi 25 juillet 2015   |  Gabon Actu


Victor
© Autre presse par DR
Victor Mouang Mbadinga, président du Mouvement d’émancipation socialiste du peuple (MESP)


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Libreville – Le président du Mouvement d’émancipation socialiste du peuple (MESP), le philosophe Victor Mouang Mbadinga a récemment appelé la classe politique gabonaise à un dialogue inclusif et sans tabou qui permettra d’organiser la prochaine élection présidentielle dans des conditions idéales de transparence et d’équité.

Le philosophe justifie son appel suite à une lecture inquiétante de la situation politique du pays.

« Les conditions objectives d’une juste insurrection générale contre le pouvoir en place se réunissent chaque jour davantage. Mais sont aussi manifestes les signes d’une répression sanglante et aveugle du moindre soulèvement par les forces de sécurité et de défense aux ordres et apparemment non disposées à se mettre au service du peuple souverain et de la patrie », décrit-il.

« Naturellement, notre parti socialiste de gauche ne peut que consentir (…) à œuvrer pour la tenue d’un dialogue « sans exclusion et sans tabou », affirme Mouang Mbandiga ajoutant que son parti qui a volontairement cessé de participer à des coalitions « politiques multitendantielles et sans frontières » réclame ce dialogue pour « contribuer à sauver le pays en danger ».

« Nous affirmons sincèrement que le pouvoir aurait tort de tergiverser et d’empêcher ainsi le déroulement d’un dialogue dont le pays aurait beaucoup à gagner, le peule en tirerait un grand profit, chaque partie prenante aurait la possibilité de tirer son épingle du jeu, sous une forme ou une autre », soutient l’homme à l’éternelle barbichette blanche symbolisant son ancrage dans la philosophie marxiste.

« Il ne s’agira pas d’une confrontation entre un camp où il n’y aurait que de bons et un camp où il n’y aurait que des mauvais », précise-t-il.

Le MESP suggère que le dialogue table sur le retour à un scrutin à deux tours, la démocratisation de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), le retrait du ministère de l’intérieur de la gestion des élections, un nouveau découpage électoral, une véritable biométrie, la normalisation du financement de la campagne électorale…

A l’issue de ce dialogue qu’il espère être sincère, « le peuple sera le plus grand gagnant » car « les problèmes qui l’accablent seront traités ensemble ».

Le philosophe estime que le Conseil national de la démocratie (CND) aurait pu servir de cadre pour ce dialogue. Il regrette cependant que les textes qui fondent cette institution sont caducs et à son avis, le dialogue réclamé doit permettre une révision consensuelle de ces textes.

Victor Mouang Mandinga propose que dans sa future composition, le CND doit intégrer en son sein la société civile comme acteur à part entière, des représentants de l’ONU et de l’Union européenne comme observateurs et ceux de l’Union africaine (UA) comme facilitateurs.

Le MESP créé dans la foulée des années 90 ne dispose pas actuellement d’élus. Son président ne se gène pas d’une telle situation qu’il impute à la mauvaise organisation des élections dans le pays et surtout à l’achat des voix et de la conscience populaire.

Martin Safou

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