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Affaire Yvette Gondjout: Basile Mvé et la clinique Jean Adam indexés
Publié le mercredi 22 juillet 2015   |  Gabon News


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© Autre presse par DR
Affaire Yvette Gondjout: Basile Mvé et la clinique Jean Adam indexés


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« J’entends ester en justice, la Mère supérieure ressortissante camerounaise qui s’enrichit illicitement avec la complicité de l’Archevêché et des autorités compétentes gabonaises », a déclaré Marie-sylvie Hervo-Akendengue, fille d’une patiente "victime" d’une négligence médicale à la clinique Monseigneur Jean Adam. Elle a tenu un point de presse en fin de semaine dernière au quartier Charbonnage à Libreville, quelques semaines après l’inhumation de sa mère.

Internée à la clinique située dans les locaux de la cathédrale Sainte Marie, du 17 au 1er avril dernier, Yvette Gondjout est décédée le 22 juin, après un séjour plein de turpitudes dans cette structure hospitalière, selon les affirmations de sa fille.

Dès le premier jour d’hospitalisation, la famille de la victime a payé à l’avance dix (10) jours de traitement pour des séances de Kinésithérapie et pour les frais d’une infirmière garde malade. Au total, près de deux (2) millions de francs CFA ont été déboursé à la clinique Monseigneur Jean Adam. Marie Hervo-Akendengue s’insurge contre le manque de professionnalisme affiché par le personnel médical de ladite structure.

« Le médecin généraliste de nationalité congolaise, suite à une douleur intense que notre mère a eu durant des heures avec une boule au niveau du bassin, a prescrit une sonde urinaire et a pris congé de la clinique. Durant quatre (4) heures, personne du corps médical de la clinique Monseigneur Jean Adam n’a été en mesure de placer la sonde que nous avions acheté à la pharmacie ».

« Nous avons reçu un coup de fil de la clinique demandant la sortie à dix-sept (17) heures de notre mère. J’ai appelé le docteur qui m’a fait comprendre qu’il se désengageait de la Mère supérieure, la propriétaire (de la clinique). Le lendemain donc le 1er avril, nous avons décidé de faire sortir notre mère que nous avons trouvée dans un semi-coma, la bouche ouverte, les yeux fermés, inconsciente. L’infirmière, sa garde malade couchée indifférente. Une sœur suppléant la Mère supérieure a regardé notre mère et a continué son chemin…nous avons sans aucune assistance médicale, mis notre mère dans une de nos voitures… »

Après avoir saisi le ministre de la santé et de la prévoyance sociale, pour une dénonciation en vue de faire fermer la clinique, elle compte désormais saisir la justice gabonaise pour réclamer réparation et exige un dédommagement de quatre (4) milliards de Francs. Aussi, Marie-Sylvie Hervo-Akendengue dénonce un ‘’parapluie politique’’, qui selon elle, freine son action contre la clinique et Monseigneur Basile Mvé.

Georges-Maixent Ntoutoume

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