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Lutte contre le réchauffement climatique-CEEAC: la société civile et les parlementaires panafricains fourbissent leurs armes
Publié le mercredi 22 juillet 2015   |  Ogooue Infos


Nicaise
© Autre presse par DR
Nicaise Moulombi, président du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l`Economie Verte de l`Afrique Centrale (ROSCEVAC)


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Libreville, la capitale gabonaise abrite depuis ce mardi 21 juillet 2015, le forum régional sur la préparation de la position commune de la société civile et des parlementaires panafricains dans la perspective de la 21e conférence des parties sur les changements climatiques, laquelle se tiendra à Paris en décembre 2015.

Organisée par le réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (ROSCEVAC) sous le thème « climat-développement-croissance économique-pauvreté », cette rencontre qui se tiendra deux jours durant vise à proposer aux Etats des axes de négociations, en vue de la préparation à la 21e conférence des parties sur les changements climatiques prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris .C’est la présidente de la cour constitutionnelle du Gabon, Marie Madeleine Mbourantsou qui a procédé à l’ouverture des travaux de ce forum, en présence d’un parterre de personnalités publiques, des représentants des organisations internationales, des organisations de la société civile et des représentants des corps diplomatiques.

Nicaise Moulombi, président du ROSCEVAC explique les enjeux de la rencontre : ‘’L’importance de ce Forum est justifiée parce qu’il s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’Afrique Centrale à la 21ème Conférence des Parties (COP21) prévue à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 et se tient avant le Sommet Extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale sur les changements climatiques prévue à Libreville le 28 août 2015. » Il ajoute : « Paris sera l’occasion de rappeler au monde que l’Afrique centrale est prête pour mettre en œuvre un modèle de développement économique moins carbonée. Ceci grâce, notamment à la lutte contre la déforestation, principale source d’émission de CO2, et la mise en œuvre des différents outils opérationnels à caractère sous régional du Système de l’Economie Verte en Afrique centrale. »

Les conséquences des changements climatiques sont visibles à tous les niveaux, en Afrique comme en Europe. ‘’L’humanité subit les conséquences de plus en plus fortes des changements climatiques illustrées par l‘élévation du niveau de la mer et l’augmentation des catastrophes natures et les menaces sur les productions agricole. En Afrique centrale, les conséquences des changements climatiques sont illustrées principalement par la baisse de la taille du Lac Tchad dont la superficie est passée du 25 000km2 en 1964 à 2500 km2 en 2004 et 2000 km2 de nos jours’’, a indiqué le secrétaire général adjoint de la CEEAC, Clotilde Nizigama.

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