Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

Enseignement supérieur : Grogne à l’UOB
Publié le mardi 21 juillet 2015   |  Gabon Review


Université
© Autre presse par DR
Université Omar Bongo (UOB) de Libreville


 Vos outils




uite à l’assemblée générale tenue le week-end écoulé, les enseignants-chercheurs de l’Université Omar Bongo (UOB) ont lancé une grève, le 20 juillet courant, pour réclamer le paiement de leur Prime d’incitation à la recherche (Pir) et les salaires d’une vingtaine des leurs.

S’ils reconnaissent que «l’année académique 2014-2015 a déjà été marquée par une crise sans précédent, dont les conséquences ont gravement impacté l’esprit et le corps des enseignants-chercheurs, qui revendiquent légitimement des meilleures conditions sociales», les intéressés n’ont pas moins regretté de devoir reconduire leur mouvement d’humeur le 20 juillet courant. Une nouvelle grève qui, selon Mike Moukala Ndoumou, devrait avoir des conséquences fâcheuses sur les différents examens en cours ou en préparation. Pour le président du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), cette nouvelle crise est à mettre sur le compte du mutisme et de la non-prise en compte des besoins des enseignants par les pouvoirs publics. «Nous avons toujours été ouverts aux négociations», assure-t-il pourtant.

Alors que la précédente crise avait été occasionnée par «les coupures, les suspensions illégales de salaires et les tentatives de division du corps des enseignants-chercheurs et chercheurs, sous prétexte d’avoir agi au nom de la loi», la nouvelle suspension des activités académiques décidée lors de l’assemblée générale du 18 juillet dernier, se justifie par «le refus» de l’Etat de payer la Prime d’incitation à la recherche (Pir) depuis deux mois, et de restaurer les salaires de plus de 27 enseignants-chercheurs. «Ces collègues ont pourtant rempli leurs tâches professionnelles au mois de mai dernier, mais leurs salaires restent bloqués jusqu’à lors», s’est insurgé Mike Moukala Ndoumou, qui perçoit dans leur traitement une sorte d’injustice. «Nous ne sommes peut-être pas une priorité, mais nous avons des droits, sachant que nos collègues du secondaire, en grève à la même époque, venaient de percevoir les arriérés de Pip et de Pife».

 Commentaires