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L’opposition gabonaise et les amis du Gabon se laisseront-ils distraire par les manigances du pouvoir Hitlérien BONGO-PDG et affiliés ?
Publié le mercredi 15 juillet 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
le procureur de la République, Flore Sidonie Ouwe,


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Le tribunal de grande instance de Libreville est transformé depuis l’arrivée de M. Ali BONGO à la magistrature suprême, en Volksgerichtshof, c’est-à-dire en tribunal politique visant à condamner arbitrairement tous ceux que le pouvoir imposteur juge dérangeants. Tenez, après l’attaque du domicile de M. Jean PING, ancien président de l’Union Africaine, leader de l’opposition gabonaise par des vandales instrumentalisés par le régime hitlérien des BONGO-PDG et affiliés, ce dernier a saisi la justice et déposé une plainte auprès du tribunal de grande instance de Libreville (devenu cour spéciale ou justice politique des Bongo-PDG et affiliés). Contre toute attente, l'opinion apprendra de la bouche de Sidonie-Flore OUWÉ née ITSIEMBOU, procureur de la République près le tribunal politique des BONGO-PDG et affiliés, que le parquet de Libreville s'est auto-saisi d'une affaire qualifiée de séquestration arbitraire et traitement inhumain, contre M. Jean PING, qui sera entendu par la police judiciaire. Un troisième fait viendra animer l'actualité judiciaire, en ce qu’Hervé OPIANGAH portera plainte contre M. Jean PING pour diffamation.

Curieusement, alors que la logique aurait voulu que la troisième affaire soit traitée après les deux premières, c'est plutôt la dernière, c'est-à-dire la plainte de M. Hervé OPIANGAH qui sera traitée en premier, par la justice politique des BONGO-PDG et affiliés. Pourtant, n'importe quel magistrat sérieux, aurait eu le réflexe de convoquer à la barre, les deux personnes qui, arrêtées au domicile de M. Jean PING, avaient cité M. Hervé OPIANGAH comme étant le commanditaire de cet acte de vandalisme, vu que la victime n'avait fait que rapporter leur témoignage.

Ceci appelle quelques questions. Pourquoi la dernière plainte a-t-elle été traitée avant les deux premières ? Comment les deux accusateurs d'Hervé OPIANGAH ont-ils pu disparaître des geôles de la police judiciaire et que sont-ils donc devenus ? Aurait-on par hasard, procédé à leur élimination physique ou sont-ils encore vivants ? Qu'est ce qui peut bien faire courir Sidonie-Flore OUWÉ née ITSIEMBOU sur des affaires d'importance aussi minime que celle d'Hervé OPIANGAH contre Jean PING, alors que le grand dossier de l’assassinat de l’étudiant Bruno MBOULOU-BEKA, traîne dans les tiroirs de son bureau et que les Gabonaises et Gabonais attendent qu'elle communique sur son évolution ? Ali BONGO, le manipulateur de la justice gabonaise et son clan prendraient-ils l'opposition pour un groupe de grands enfants qui ne voient pas ses manigances ?

Et voilà que, pendant qu'on attend la suite sur l’assassinat de Bruno MBOULOU-BEKA par la milice du pouvoir imposteur, Ali BONGO sort du chapeau, l'affaire de l’incendie de l’ambassade du Bénin au Gabon en avril 2015, avec une nouvelle pièce montée du jeune Elysée Boris N’NANG alias « Bobo » qui, instrumentalisé, présente au monde entier, un récit aussi incohérent que le premier.

Comme si les Gabonaises et Gabonais étaient tous des idiots, Sidonie-Flore OUWÉ née ITSIEMBOU et son équipe de la présidence, oubliant que le même Elysée Boris N’NANG alias « Bobo » avait affirmé sur une chaîne de télévision privée, TV+, que ses premiers propos accusateurs contre l’opposition lui avait été dictés par des éléments du régime hitlérien Ali BONGO, ils le ramènent à nouveau sur la scène. This time, sous l'inspiration des mêmes, ce jeune homme qui court le risque de disparaître comme les deux accusateurs d'Hervé OPIANGAH, informe le monde entier, via la chaîne de télévision nationale du Gabon que c’est un agent sécurité de M. Jean PING qui aurait organisé son évasion et lui aurait remis une importante somme pour se réfugier dans un pays ami et frontalier.

Ainsi, il sort de ce grossier montage, trop d'incohérences dans les témoignages de ce jeune gabonais, instrumentalisé par le régime hitlérien des BONGO-PDG et affiliés. Il n’y a que malgré toutes ces histoires sans consistance de la justice politique des BONGO-PDG et affiliés, aucun Gabonais sensé ne peut croire aujourd’hui à ces témoignages qui n'ont pour seul objectif, celui de prendre la communauté nationale et internationale pour des imbéciles en essayant de rassembler maladroitement certains éléments pour accuser l’opposition gabonaise, à travers la personne de M. Jean PING, d'être violente et prête à mettre le Gabon à feu et à sang.

Il est temps que l'opposition déterminée arrête d’évoluer habillée d'une assurance qui lui fait perdre le réflexe de l'analyse et de la vigilante qui lui impose le contexte actuel ! Ali BONGO et ses criminels en col blanc veulent tout simplement faire taire les débats de fond sur la réforme des institutions et des élections, l’organisation d’une Conférence Nationale Souveraine qui conduira à la refondation d’une République Gabonaise démocratique.

Le régime des BONGO-PDG et affiliés veulent nous divertir afin que tous ces débats passent à l’arrière-plan. Dès qu’ils placent les faux débats, l’opposition déterminée doit contre-attaquer et, relancer les vrais débats, ainsi que les vrais dossiers judiciaires, à l’instar du vandalisme au domicile de Libreville de M. Jean PING, de l'assassinat de Bruno MBOULOU-BEKA, de la situation administrative du faussaire national Ali BONGO et des crimes de sang (« crimes rituels ») car le reste n'est que pure diversion.

In fine, l’opposition déterminée du Gabon n'est pas si dupe que le croient Ali Bongo et son clan. Leur petit plan est déjà à découvert et ils sont attendus au virage pour leur répondre de la plus belle manière.

Dr. Jean Aimé MOUKETOU

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