Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Affaire Péan/ Ali Bongo Ondimba « Qui s’y frotte s’y pique » !
Publié le lundi 13 juillet 2015   |  Gaboneco


Pierre
© Autre presse par DR
Pierre Péan, journaliste-écrivain français


 Vos outils




Chers « frères » africains, ces lignes sont à parcourir en méditant parce qu’elles nous renvoient à la posture coloniale qui admettait qu’il y ait au nord, un dominant, et au sud, un dominé. L’histoire du nègre banania, si elle semble enterrée dans les us, subsiste dans certains esprits obscurs. Celles- ci, en parlant bien entendu de ces lignes, sont notre lecture d’une affaire qui a fait grand bruit, écornant l’image du chef de « chez nous », il faut le prendre comme çà, au- delà de l’homme qu’est Ali Bongo Ondimba, dans le but de tenter de tourner encore une fois en dérision « nos premières institutions » de la République.


« Qui s’y frotte s’y pique », la devise qu’arbore fièrement le militaire gabonais, inscrite sur son béret, s’est bien appliquée au « mercenaire » français qui, à l’image de son compatriote Bob Denard, a cru bon de monnayer ses prestations, mais en crachant plutôt sur la sauce qui l’a nourri, alors que l’autre était payé pour rendre service au plus offrant en accomplissant de basses besognes.

L’histoire de Pierre Péan, pour avoir parcouru « Affaires africaines » et « Les Nouvelles Affaires Africaines » est connue : c’est celle d’un homme « adopté » par un chef africain pour l’aider dans l’accomplissement de certaines tâches dans lesquelles il semblait avoir une expertise, le complexe du grand blanc aidant. Une affaire qui va malheureusement prendre une autre tournure chaque fois que Pierre Péan sent ses intérêts menacés. Pas curieux, sa Patrie, la France, n’a-t-elle pas agi de la sorte lorsque le chef de l’Etat gabonais a décidé au lendemain de sa prise de pouvoir en 2009, de transformer les grumes sur place pour donner à leur commercialisation une valeur ajoutée ? Muré derrière une apparente « philanthropie » à l’endroit du peuple gabonais et ses « idéaux de gauche» contrastant, disent les socialistes de par le monde, avec le système capitaliste reposant sur l’exploitation de l’homme par l’homme, François Hollande qui voyait des centaines, voire des milliers de ses compatriotes perdre leur emploi de ce fait, n’avait- il pas cru bon, par dissuasion assurément, de laisser la presse française, tirer à boulets rouges sur Ali Bongo Ondimba, ouvrant ainsi la boîte de Pandore et inspirant sans nul doute l’ « enfant gâté d’Omar Bongo Ondimba », surtout lorsque le sieur Péan eut, selon certaines indiscrétions, remarqué qu’il se faisait flouer, comme après lui Lanlaire, dans une affaire de sous.

« La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts »

La phrase du général de Gaulle a trouvé toute son explication dans l’attitude affichée par Pierre Péan quand le deal conclu avec ses partenaires semble-t-il n’avait pas été respecté, d’où la mise sur la place publique de « secrets d’Etat » déjà bien connus et qui, à notre humble avis, n’auraient pas mérité la mobilisation des Gabonais dans la rue comme s’ils allaient faire face à une armée étrangère, puisque « Les Nouvelles Affaires Africaines », si elles relèvent certains faits vérifiables, reconnaissons- le, ne sont pas loin de représenter une pâle copie retouchée certes d’ « Affaires Africaines » du même auteur. Ce qui, à la vérité, ne méritait pas d’émouvoir. Par contre, la réplique scientifique empreinte, elle, de bon sens, à notre humble avis, de certaines autorités gabonaises dont nous taisons les noms par discrétion et pour ne pas vider nos biscuits à l’heure qu’il est, a permis, alors que tous croient que le nœud du problème de l’acte de naissance d’Ali Bongo Ondimba a été directement dénoué à Nantes, de bien nous convaincre, contrairement aux supputations ci et là reprises à cœur joie, que le fils dit putatif d’Omar Bongo Ondimba était bien le sien et celui de Kama Joséphine, né à Brazzaville un jour de l’an 1959. Venant pour ainsi dire confirmer la thèse, le Professeur gabonais Patrick Moughiama Daouda, de l’Université Omar Bongo de Libreville qui soutient dans son œuvre « Un silure dans la nasse » qu’il y a approximation, manipulation et postures coloniales dans « Les Nouvelles Affaires Africaines », démontrant qu’elles ne méritaient vraiment pas qu’il leur soit accordé la moindre importance, après avoir passé en revue les élucubrations de Pierre Péan.

Alors, plutôt que de crier dans la rue ou de vociférer à la radio et à la télévision ou encore noircir les pages d’une certaine presse qu’elle soit du pouvoir ou de l’opposition de quolibets, il eût été courageux et raisonnable de concentrer les énergies au lieu de les disperser, allusion au spectacle que nous ont offert le « Mogabo » et « Héritage et Modernité » qu’Ali Bongo Ondimba a eu la présence d’esprit d’appeler à la dissolution avant qu’un drame ne soit enregistré au sein du PDG, pour réunir les arguments de défense de la première institution de la République qui, si elle est fragilisée, peut conduire à la fragilisation du pays.

Auteur : JGN

 Commentaires