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À 13 mois de la présidentielle 2016 : La CDG pour un départ d’Ali Bongo
Publié le mercredi 8 juillet 2015   |  Gabon Review


Bruno
© Autre presse par DR
Bruno Ella Nguema, Président de la Convention de la Diaspora


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Appelant à une mobilisation populaire, la Convention de la diaspora gabonaise (CDG) à Nantes entend abréger le mandat du président de la République.

Comme un symbole, la communauté gabonaise de Nantes s’est levée pour «chasser le président Ali Bongo Ondimba du pouvoir», quelques jours après que le Service central de l’état-civil de Nantes eut produit un extrait d’acte de naissance indiquant qu’Ali Bongo est bel et bien né à Brazzaville en 1959. Un appel lancé, le week-end dernier, par la Convention de la diaspora gabonaise (CDG). «Je vous le dis avec simplicité, peuple gabonais, toutes les hypothèses ne sont plus sur la table. Il n’en reste plus qu’une seule, le peuple n’a plus qu’un seul choix pour sauver la République : chasser Ali Bongo Ondimba du pouvoir pour mettre fin aux assassinats barbares dits crimes rituels, pour libérer le génie de l’intelligence des Gabonais, pour réconcilier le peuple gabonais et protéger tous les amis du Gabon», a affirmé le président de la CDG, qui s’exprimait dans le cadre de la tournée de sensibilisation en France et en Europe, contre la tenue d’une élection présidentielle en 2016, avec le corpus juridique et l’architecture institutionnelle actuels. Un appel pour le moins virulent, quand on sait que cette campagne est censée s’achever par le Gabon.

Qu’à ne tienne, la CDG campe sur ses positions, à savoir : la recherche permanente de solutions et synergies pour le développement du Gabon et l’instauration d’un Etat de droit. Bruno Ella en appelle ainsi à la décision du peuple. «Mais un peuple ne peut décider que s’il est uni, mobilisé, et un peuple mobilisé est, de tout temps, l’ami de la communauté internationale, et l’ennemi des dictateurs. Alors mobilisons-nous pour mettre fin à cette imposture qui saccage la République, inquiète les partenaires économiques, sème la division et ruine l’avenir de tout un peuple, un peuple qui depuis un moment déjà est rentré dans un processus de défiance à bas bruit», a-t-il poursuivi. Plus que jamais, a-t-il conclu : «Il faut monter la pression, il faut hausser le ton, pour dire au monde entier ce que vous voulez réellement, sinon d’autres personnes vont décider de votre avenir à votre place». Le ton est donc définitivement donné pour 2016…

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