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Education/La suppression de la PIFE : la cause du malaise chez les enseignants
Publié le mercredi 8 juillet 2015   |  Gaboneco




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Malgré l’annonce du ministre de la Fonction publique, Jean Marie Ongandaga, sur l’effectivité du nouveau système de rémunération des agents de l’Etat dès le 26 du mois en cours, certains fonctionnaires notamment les enseignants, regroupés au sein de la Dynamique Unitaire, contestent déjà cette grille.

Le nouveau système de rémunération « vise à corriger les inégalités, le manque de performance, l’absence d’attraction et de compétitivité de l’administration gabonaise » expliquait Jean Marie Ongandaga dans l’une de ses communications. A travers cette déclaration, le ministre en charge de la Fonction publique présentait les facteurs qui ont amené les autorités à proposer une nouvelle grille salariale. Pour ces derniers, il n’était plus question que certains agents de l’Etat perçoivent des primes mirobolantes pendant que d’autres tirent le diable par la queue. C’est d’ailleurs cette logique qui avait conduit le gouvernement à supprimer le système de fonds communs en vigueur dans certaines administrations.

Poursuivant ce souci d’égalité dans la nouvelle grille salariale, le gouvernement a jugé utile de supprimer la Prime d’Incitation à la Fonction Enseignante (PIFE) qui était perçue annuellement par les membres du secteur de l’éducation pour la refondre dans les salaires de ces derniers.

Selon les responsables de la Fonction publique, ce nouveau système a la particularité et l’avantage d’augmenter le revenu mensuel de l’enseignant ainsi que sa pension lorsque ce dernier sera à la retraite, contrairement à l’ancien système qui s’avérait particulièrement difficile pour les fonctionnaires retraités.

Cependant, les enseignants contestent cette démarche. Pour ces derniers, la PIFE est une prime acquise sous le président Omar Bongo. Elle est donc irrévocable. Selon eux, l’augmentation des salaires ne devrait pas faire disparaitre cette prime. Telle est la position des enseignants qui menacent de boycotter les examens de fin d’année.

Face à cette situation, il convient néanmoins de s’interroger sur l’attitude de ces enseignants. Si les fonds communs ont été supprimés pour être redistribués à tous les agents à travers la Prime d’Incitation à la Performance (PIP) pourquoi pas la PIFE ? Ne sommes-nous pas en face d’une revendication égoïste qui n’arrangerait que les bénéficiaires en lieu et place de tous les agents de l’Etat ? Les menaces actuelles sur le boycott des examens ne reposent-il pas sur d’autres mobiles inavoués ?

Autant d’interrogations sur lesquelles chacun pourra se faire son idée.

Auteur : Le Fils du Pays

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