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Front social : Nouvelle tension à Gabon Telecom
Publié le mardi 7 juillet 2015   |  Gabon Review


Gabon
© Autre presse par DR
Gabon Telecom est passé à la tarification à la seconde et au transfert d’argent mobile


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L’opérateur de téléphonie traverse une nouvelle zone de turbulences. Le syndicat des employés est accusé d’avoir tenu, lors de sa dernière sortie, des propos injurieux à l’encontre du secrétaire général de l’entreprise.

Alors que l’accalmie s’était installée Gabon Telecom, la tension semble y être de nouveau à la hausse. Une atmosphère née des reproches formulés par la direction générale à l’encontre des employés fédérés au sein du Syndicat national des télécommunications (Synatel), qui ont occupé, le 19 juin dernier, le parking du Centre national de la communication (Cenacom) sans autorisation aucune. Pis, selon la responsable de la division des ressources humaines, le secrétaire général du Synatel aurait proféré des allégations portant atteinte à l’honneur, à la dignité et à la considération du secrétaire général de l’entreprise. «Pour bien manifester votre mécontentement infondé, vous avez fait large diffusion, via la messagerie, d’un message injurieux, grossier et violent à l’encontre du secrétaire général», a affirmé Agnès Grezillia Ename Obiang.

Bien entendu, le secrétaire général du Synatel affirme n’avoir jamais tenu de tels propos. «Nous n’avons pas insulté le secrétaire général ! Si cela avait été le cas, le Synatel serait allé bien plus loin», a déclaré Martin Essono, qui s’insurge par contre cette forme de chasse aux sorcières. «Le secrétaire général qui, n’ayant pas apprécié les remarques émises par les responsables du syndicat, a introduit une demande pour le licenciement des sept membres du bureau du Synatel. Des manœuvres qui ont été rejetées par les inspecteurs du travail. Aujourd’hui, ce sont des menaces et des intimidations, allant du licenciement aux interpellations par les forces de l’ordre, à la demande de la direction générale de Gabon Telecom, qui pèsent sur tous les responsables du Synatel», a-t-il dit. Si la direction bute quelque peu contre l’article 344 du Code du travail selon lequel «aucun salarié ne peut être sanctionné à cause de sa participation à la grève ou du rôle qu’il y a joué», les dirigeants de l’entreprise semble avoir trouvé un moyen de contourner cette disposition légale.

Martin Essono n’en démord pas. Il dénonce l’affectation arbitraire des techniciens grévistes. A titre d’exemple, les informaticiens ont été envoyés au service mobile, tandis que des agents des finances arpentent désormais le terrain pour relever les dérangements du réseau de communication. Jusqu’à quand Martin Essono et les siens feront-ils face à la pression de leur hiérarchie ?

Pour rappel, le conflit entre le Synatel et la direction générale de Gabon Télecom découle des revendications des agents qui exigent le paiement de la prime à la mutualisation. A cela s’ajoutent l’harmonisation de la grille salariale et le versement de la prime d’intéressement au résultat.

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