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Dossier /Education nationale : les sempiternelles revendications !
Publié le mardi 7 juillet 2015   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Nouvelle descente dans la rue des élèves de Libreville


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Depuis peu, la Dynamique Unitaire a reconduit son mouvement d’humeur. On se souvient que la précédente grève a obligé les élèves à prendre des vacances forcées. Par conséquent, bon nombre de parents craignent l’année blanche.

Depuis 1990, les parents, impuissants, sont contraints de participer à un véritable mythe de Sisyphe dans le secteur de l’Education. Chaque année, les enfants prennent des vacances forcées. Et pour cause, les enseignants brandissent systématiquement l’arme fatale : la grève ! L’actuelle année académique n’est pas différente des autres. Pis encore, la situation est catastrophique, un bel euphémisme pour dire qu’on pourrait s’acheminer vers une année blanche, même si les autorités ne veulent point en entendre parler. Force est de reconnaître que sur le terrain tous les signaux sont au rouge. Après la grève de la Dynamique Unitaire, longue de trois mois qui a paralysé l’administration gabonaise, voilà que cette confédération syndicale bande de nouveau le torse et décide d’observer un mouvement d’humeur.

La qualité des enseignements

Point besoin d’être Inspecteur Pédagogique pour constater que le niveau général des élèves est de plus en plus au rabais. Peut-il en être autrement ? La réponse coule de source : non ! Normal, le volume horaire minimum exigé ne peut pas être respecté, vu que les enseignants font continuellement grève. Avec la reprise du mouvement d’humeur de la Dynamique Unitaire, une bonne partie des enseignants syndiqués abandonnera sans aucun doute la craie.

Les revendications des enseignants sont certes légitimes, mais ces derniers doivent garder raison. Le gouvernement soutient avoir pris en compte leurs revendications dans la révision du statut général des fonctionnaires. D’ailleurs, Jean Marie Ogandaga, le ministre de la Fonction Publique clame haut et fort que le niveau système de rémunération sera disponible dès cette fin de mois. Au regard de cette assurance, la sagesse doit prévaloir. Mieux, les enseignants doivent accorder à ce dernier le bénéfice du doute et continuer de vaquer à leurs missions professionnelles.

Un cercle vicieux

Dans tous les pays du monde, la santé et l’éducation sont des secteurs sensibles vu qu’ils concernent directement l’Homme. Du coup, le moindre mouvement d’humeur, même minime, dans ces secteurs a des conséquences néfastes. S’agissant de l’éducation, les répercussions des grèves répétitives sont palpables à court, moyen et long terme.

D’abord, maintenir volontairement les enfants à la maison occasionne des dépenses supplémentaires aux parents disposant de moyens déjà bien limités. Le budget de l’électricité et des denrées alimentaires augmente, vu que les enfants en profitent sans limite. Pour ceux qui ne sont plus sous l’emprise parentale, bonjour le désordre. Ils sombrent dans le banditisme et autres vices.

A moyen terme, les portes des universités et grandes écoles seront fermées aux nouveaux bacheliers. Cela suppose que les formalités doivent être faites bien avant. Des formalités conditionnées par l’obtention du précieux sésame : le baccalauréat.

Toutefois, le préjudice sera perceptible à long voire à très long terme. Au rythme des interminables grèves doublées de la multitude de jours fériés, le Gabon ne peut pas aspirer à devenir un pays d’élite. Normal, l’excellence tant recherchée par les autorités actuelles passe inévitablement par une bonne formation, et ce, de la base au sommet. Il faut donc que les enseignants et les autorités n’oublient pas qu’ils ont entre leurs mains, l’avenir de la nation, le Gabon de demain. Feu Omar Bongo Ondimba ne s’évertuait-il pas à répéter que la jeunesse est sacrée?

Auteur : YFI

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