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Gabon : Le cri d’alarme du HCANEG ?
Publié le vendredi 3 juillet 2015   |  Infos Gabon


Nicaise
© Autre presse par DR
Nicaise Moulombi, président du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l`Economie Verte de l`Afrique Centrale (ROSCEVAC)


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Le cri d’alarme du HCANEG a été lancé en présence de plusieurs cadres d’entreprises par ses membres réunis le samedi 27 Juin 2015, à Libreville.

Dans le cadre de leurs activités, les membres du Haut Conseil des Acteurs Non Etatiques du Gabon (HCANEG) se sont rassemblés à Libreville le 27 juin dernier pour donner leur appréciation de la situation qui prévaut en ce moment dans les différentes entreprises locales, marquée notamment par une chute vertigineuse de leur chiffre d’affaires.

Les principaux orateurs de cette rencontre Yvon Martial Ntzantzi Miyagou, coordonnateur général du HCANEG, et Nicaise Moulombi, président de l’ONG Croissance Saine Environnement, tous deux imminents membres de la société civile gabonaise ont fait leur appréciation de la vie économique et politique du pays.

Sur le plan économique, Yvon Martial Ntzantzi Miyagou a relevé que le secteur de BTP (Bâtiment Travaux Publics), au même titre que les autres qui participent au développement économique du pays se retrouvent actuellement au bout du rouleau parce que selon lui n’ayant plus suffisamment de liquidités pour tenir la route, ce qui a-t-il ajouté les met dans une situation inconfortable dont l’unique parade est de procéder à des licenciements.

Yvon Martial Ntzantzi Miyagou« Comment comprendre que malgré la surliquidité des banques, les entreprises mettent la clé sous le paillasson et les investisseurs se retirent un à un », s’est étonné Yvon Martial Ntzantzi Miyagou qui a dit craindre que certains grands groupes, tels que EGCA et ENTRACO ne soient contaminés à leur tour.

Le cas de POGAB amène à réfléchir, car il y a deux ans ses employés se lamentaient des conditions de travail et de rémunération que leur imposait leur employeur. Malheureusement, a dit l’orateur, rien n’a évolué dans le sens souhaité, au contraire, le problème reste entier, à en juger par cette confidence d’un employé : « Ces dirigeants ont repris le groupe mais la situation demeure intenable, il faut que nos autorités interviennent pour nous sauver ».

De là il a manifesté son intention de voir le Ministère de la forêt s’imprégner de ce dossier afin d’éviter qu’on arrive à un blocus, et de donner raison à ceux qui évoquent déjà les cas de corruption à grande échelle.

Abordant le volet politique, Nicaise Moulombi est longuement revenu sur leur dernière rencontre avec Mme l’Ambassadeur des Etats Unis, Synthia Akouetey qui leur a exprimé son adhésion à un dialogue inclusif en République gabonaise pour une élection politique apaisée.

Relevant au passage la lenteur prise par le gouvernement dans le processus de révision des mécanismes électoraux (liste électorale biométrique, délivrance de la carte nationale d’identité, etc.), Nicaise Moulombi a dit l’impérieuse nécessité qu’il y a à respecter les délais constitutionnels pour la présidentielle de 2016.

FIN/INFOSGABON/PM/2015

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