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Après la fronde des députés, Ali Bongo menace de dissoudre l’Assemblée nationale
Publié le jeudi 2 juillet 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
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Le «Distingué Camarade» a implicitement laissé entendre, lors de sa rencontre avec les groupes parlementaires du PDG, que des élections législatives pourraient se tenir avant terme. A-t-il voulu ainsi faire peur à des députés dont le bail avec l’Assemblée nationale pourrait ne pas être renouvelé ? En tout cas, il a voulu faire comprendre aux «frondeurs», notamment à leur chef de file, que tout peut arriver.

«Si le gouvernement n’a pas de bons résultats, les risques d’un non-renouvellement du mandat des députés (de notre bord) sont probants», a souligné Ali Bongo. En fait, bien qu’il y ait eu des Sénateurs -Jean-Jacques Kangué du 1er arrondissement de Libreville, Christine Mba Ntoutoume du 4ème arrondissement – et de hauts cadres de l’administration à la manifestation du 27 juin dernier, le président du PDG semble en vouloir particulièrement aux députés. Est-ce parce que ceux-ci constituaient le gros des troupes ? En tout cas, il a également tenu à contredire le Professeur agrégé d’économie sur la réalité de la situation économique. «Les perspectives économiques de notre pays ne sont pas ce que certains en disent», soulignant que des institutions sérieuses tels que le Fonds Monétaire international (FMI) ont indiqué la solidité des fondements économiques du Gabon.

En rappelant à Alexandre Barro Chambrier que c’est lui qui l’a investi pour être le porte-étendard du PDG lors des dernières élections législatives (décembre 2011) et locales (décembre 2013), le président du parti au pouvoir a, semble-t-il, voulu lui dire qu’il ne sera plus investi l’année prochaine lors des élections législatives. Alors que risque Alexandre Barro Chambrier en cas de non-investiture ? «Rien ou pas grand-chose», estime Mathurin Mbazaboua, un vieux militant de cet arrondissement. Il pense que «mieux que son père Rahandi Chambrier, Barro Chambrier connaît les coins et recoins de son siège, et les habitants de son siège n’ont pour lui qu’affection, estime et admiration, et de la reconnaissance aussi».

Les autres ténors du courant «Héritage et Modernité» sont, pour la plupart, bien ancrés eux aussi dans leur fief. C’est le cas de Michel Menga, de Sylvain Momoadjambo, de Vincent Gondjout et de Michel Mboumi par exemple, respectivement à Cocobeach, Mékambo, Libreville (3ème arrondissement) et à Gamba.

Si l’Assemblée nationale venait à être dissoute, ce serait la première fois depuis le retour du Gabon au multipartisme en 1990. Depuis cette date, les élections législatives se sont toujours tenues au terme de la législature, à l’exception de celles de 1995 qui avaient reportées à 1996, en raison de la mise en place du nouveau Code électoral proposé par les acteurs politiques lors des Accords de Paris de 1994. Il avait fallu passer également par un referendum en juillet 1995. Les autres scrutins s’étaient ensuite déroulés normalement, conformément à la Constitution, en 2001, 2006 et 2011.

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