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Une baleine échoue sur le front de mer à Port-Gentil avant d’être remise à l’eau
Publié le mercredi 1 juillet 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


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© Autre presse par DR
Une baleine à bosse échoue sur une plage de Port-Gentil


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LIBREVILLE - Une baleine a échoué sur le front de mer, mardi dernier à Port-Gentil, aux alentours de 5h30, avant de regagner le large à 13h00, grâce à la bravoure des volontaires et aux efforts des conservateurs de l’ONG WWF, apprend-on ce mercredi du correspondant local de l’AGP.

Le fait insolite s’est produit dans la capitale économique gabonaise, lorsque des passants ont aperçu aux petites heures, une baleine globicéphale appelé encore baleine-pilote, a échouée sur la plage, face au palais présidentiel de la ville, à quelques encablures du siège national de Total Gabon, dans le 4ème arrondissement.

Ce cétacé, espèce rare, d’un poids avoisinant les 2,5 tonnes, a eu la vie sauve, grâce à la présence sur les lieux des personnes de bonne foi qui ont usé de tout leur savoir-faire pour tirer le gigantesque poisson des eaux peu profondes qui l’avaient sérieusement perturbée en réduisant sa capacité à nager.

Les volontaires et spécialistes venus au secours du mammifère géant noir, l’ont aspergé d’eau avant de le remettre dans les eaux. Une tâche qui n’a pas été de tout repos pour l’ensemble des secouristes, au regard de la dextérité de l’opération de sauvetage, a indiqué l’un des responsables de l’antenne locale du WWWF.

L’enveloppement de ce cétacé, son déplacement, auront été des opérations délicates, ainsi que l’a témoigné le conservateur et expert du WWF qui a réaffirmé que les plages portgentillaises, théâtres épisodiques de pareils faits insolites, constituent de ‘’véritables pièges à baleines".

Ce énième sauvetage de cétacé, dans la province de l’Ogooué-Maritime (ouest), a révélé la maturité dont fait montre la population marigovéenne, surtout son appropriation de l’intérêt d’œuvrer en faveur de la protection de l’environnement voire des espèces protégées.

En pareille période de saison sèche, il serait judicieux, de travailler en synergie, pour protéger davantage les espèces marines qui pourraient échouer sur les plages gabonaises et mourir par absence d’eau car, les baleines sont en danger de mort.

SM/JPN

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