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Gestion de l’Etat : 50% des femmes et des jeunes peuvent désormais y accéder
Publié le samedi 27 juin 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


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© Autre presse par DR
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LIBREVILLE - Les députés gabonais réunis en séance plénière jeudi à Libreville, ont voté la proposition des quotas d’accès des femmes et des jeunes aux élections politiques et aux emplois supérieurs de l’Etat, a constaté un journaliste de l’AGP.

Proposée par le président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, la présente loi fixe le quota de candidatures des femmes à 30% et à 20% pour les jeunes. Histoire de faciliter l’accès des femmes et des jeunes aux élections politiques et celui des femmes aux emplois supérieurs de l’Etat.

Au niveau politique, ce quota concerne les élections législatives, les élections des conseils locaux, les élections du bureau de l’Assemblée nationale et des bureaux des commissions générales permanentes. Il s’applique uniquement aux femmes, en ce qui concerne l’élection des sénateurs, du bureau du Sénat et des commissions générales permanentes.

Quant aux modalités d’application, le quota fixé par la présente loi s’applique aux candidatures titulaires présentées par tout parti politique ou groupement de partis politiques aux élections des députés, des sénateurs et des conseillers locaux.

Dans cette optique, le texte dispose qu’à l’issue du processus d’investiture, chaque politique ou groupement de partis politiques aura l’obligation de transmettre à la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), un rapport détaillé sur l’application des dispositions de la présente loi.

En retour, la CENAP a l’obligation d’adresser ses observations aux partis ou groupements politiques sur l’application des dispositions, dans les cinq jours suivant la clôture des listes.

Les partis et groupements politiques qui n’auraient pas observé les dispositions de la présente loi auront un délai de 48 heures pour s’y conformer.

Pour ce qui est des sanctions, le texte voté par les députés, dispose que les listes non conformes aux dispositions de cette loi seront déclarées irrecevables.

De même, le texte prévoit la suspension de la participation aux élections envisagées ou la perte de 50% du financement public de la campagne électorale visée, dans les scrutins uninominaux, pour tout parti politique ou groupement de partis politiques qui ne se conformera pas.

Auditionnée par ses collègues députés, l’initiateur de la loi rappelait que le principe des quotas vise à croître la participation directe et active des femmes et des jeunes à la vie politique. Il garantit la représentation des femmes et des jeunes au Parlement, dans les conseils locaux, dans les emplois supérieurs de l’Etat.

Pour lui, ce principe s’inscrit également dans le sens de la consolidation du système démocratique et de l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes en République gabonaise.

La proposition et l’adoption de ce texte fait suite à l’appel lancé par le président de la République Ali Bongo Ondimba, le 12 septembre 2012, devant les deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) réunies en congrès où il demandait au gouvernement et au parlement de légiférer dans les meilleurs délais afin qu’une place plus importante soit réservée aux femmes et aux jeunes.

Ali Bongo Ondimba, à cette occasion, avait plaidé pour une répartition équitable, envisagée à hauteur de 30%, tant pour les 18-35 ans que pour les femmes, sur les listes de candidature aux élections locales et au sein des exécutifs locaux, dans l’objectif d’impulser un souffle nouveau dans la vie politique et le pouvoir décentralisé, au plus près des attentes quotidiennes des populations.


SN/JPN



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