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Élections partielles du 8 août prochain: Les membres des commissions électorales doivent éviter d’être défaillants (président de la CENAP)
Publié le vendredi 26 juin 2015   |  Gabon Actu


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© Autre presse par DR
Les membres des commissions électorales doivent éviter d’être défaillants (président de la CENAP)


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Libreville – Le président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), René Aboghé Ella a appelé jeudi les 16 membres des commissions électorales formés pour les élections partielles de deux Sénateurs et un député devant se dérouler le 8 août prochain dans la province de la Ngounié et celle du Woleu-Ntem, à s’approprier tous les mécanismes concourant aux opérations de vote pour éviter les insuffisances souvent constatées par les acteurs politiques pendant et parfois après le scrutin.

« C’est un travail d’équipe. Nous encourageons chacun de jouer son rôle », a dit en direction des commissaires électoraux M. Aboghé Ella au terme du séminaire de formation. Le patron de la CENAP n’a pas manqué de fustiger le comportement de certains membres qui pourraient être considérés comme des « brebis galeuses».

Les élections partielles se dérouleront simultanément le 8 août 2015. Elles concernent premièrement le siège de député de la Commune de Bitam dans la province du Woleu-Ntem (nord). Il est resté vacant suite à la démission du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir) le 28 février dernier de René Ndemezo’Obiang. En démissionnant, cet ancien baron du parti au pouvoir qui avait rallié dans la foulée l’opposition, avait de facto perdu son mandat de député.

Le même jour deux élections sénatoriales partielles auront lieu dans la commune de Medouneu (Woleu-Ntem) et dans la ville de Lébamba (Ngounié).

Au cours de l’atelier, le conférencier de de la CENAP, Jean Minko, a fait comprendre aux participants le degré de leur implication. Il ressort que la supervision par la commission électorale locale est un élément déterminant dans le déroulement serein du scrutin. Les participants étaient composés des présidents des commissions locales nommés par la CENAP et des vice-présidents désignés par les partis politiques de la majorité et ceux de l’opposition.

Selon M. Minko, le «manque de formation et l’incivisme de plusieurs acteurs de la chaine d’un processus électoral contribuent aux défaillances » de tous ordre.

Les commissaires éléctoraux se sont imprégner également des causes entrainant l’annulation partielle ou totale d’une élection. Il s’agit notamment des « causes péremptoires » qui mettent relief entre autres les principes d’inéligibilité d’un candidat, la manipulation avérée du fichier ou de la liste électorale. L’on note aussi les « causes facultatives » que sont : la fraude, le transfert d’électeurs vers un autre bureau de vote, la corruption, la violence, etc…

Après la formation, les membres des commissions électorales prêteront serment vendredi à la Cour constitutionnelle avant de rallier le weekend leurs postes d’affectations. Là-bas, ils formeront à leur tour les scrutateurs, principaux animateurs des bureaux de vote sous les directives des présidents.

René Aboghe Ella a reconnu que tout n’était pas parfait l’organisation d’une élection. Mais indique-t-il par cette formation, « notre volonté est de faire en sorte que les processus électoraux soient de mieux en mieux organiser ».

Sydney IVEMBI

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