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Fin de mandat à la BDEAC : Michaël Adandé s’auto-congratule
Publié le jeudi 25 juin 2015   |  Gabon Review


Michaël
© Autre presse par DR
Michaël Adandé ,le président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale ( BDEAC).


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Au-delà de ce que certains perçoivent comme échec, le Gabonais se satisfait des cinq ans qu’il a passé à la présidence de la Banque de développement de l’Afrique centrale.

«Je pars de la BDEAC avec une satisfaction bien partagée au regard des résultats obtenus. Sous mon mandat, des réformes ont été lancées et les résultats sont convaincants, surtout avec les opérateurs économiques», s’est vanté Michaël Adandé lors d’un récent passage à Libreville. «La banque a engagé pendant les cinq dernières années, avec l’appui de ses partenaires extérieurs, des réformes allant de la gouvernance aux politiques de gestions des risques bancaires, en passant par le changement du référentiel comptable et la réingénierie du cycle de projet», a-t-il souligné précisant que «ces réformes sont aujourd’hui quasiment achevées et graduellement mises en application par les services de la banque dans leurs opérations quotidiennes».

Une posture jugée audacieuse et taxé de plaidoyer pro domo par ses détracteurs qui ne lui concèdent que des fiascos sur les cinq années passées à la tête de la banque de développement de l’Afrique centrale. Ils citent entre autres l’annulation en 2014 de l’opération d’emprunt obligataire de 35 milliards de francs CFA par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf), et, en 2015, de l’emprunt obligataire de 75 milliards de francs CFA. Cette série d’échecs, enregistrée à la fin de son mandat, serait consécutif au fait que le Gabonais se serait refusé de suivre les avis des services techniques pour n’opérer ses choix qu’en comptant sur ses appuis politiques.

Pourtant le banquier ne démord pas dans son sentiment d’avoir réussi le pari pris lors de sa prise de fonction à la tête de la BDEAC, le 6 février 2010. En effet, il s’agissait d’insuffler une nouvelle dynamique à l’institution, tout en renforçant la gouvernance et en y éditant des règles et des procédures d’une grande fiabilité. «Vous savez, dans le monde entier, les banques fonctionnent avec les méthodes qui leurs sont propres et qui les rassurent», a-t-il souligné. Une assertion qui est loin d’être partagée par ceux qui n’hésitent pas à critiquer avec véhémence les cinq années de gestion de Michael Adandé. «Naturellement, il n’est pas facile de rompre avec des habitudes ayant cours au sein de l’institution depuis quarante ans ! Aujourd’hui, il s’agit de consolider les acquis afin de garder le même dynamisme», a-t-il conclu.

Michael Adandé a été remplacé à la tête de la BDEAC par le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, précédemment secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) et ministre des Finances du Tchad.

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