Le patronat favorable à l’ouverture des barrières économiques en zone CEMAC pour une parfaite intégration #aLibreville

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Le patronat favorable à l’ouverture des barrières économiques en zone CEMAC pour une parfaite intégration

Publié le mercredi 24 juin 2015 | Agence Gabonaise de Presse

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Le patronat favorable à l’ouverture des barrières économiques en zone CEMAC pour une parfaite intégration

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LIBREVILLE - Les panélistes représentant le patronat invités à la célébration du 5e anniversaire de présence au Gabon d’Oxford Business group ont préconisé, lundi dernier à Libreville, l’ouverture des barrières économiques des Etats de l’Afrique centrale comme remède en faveur d’une industrialisation susceptible de soutenir la croissance.

Au titre des initiatives à entreprendre pour booster l’industrialisation, le patronat représenté par Mme Madeleine Berre, présidente de la Confédération patronale gabonaise (CPG), de Boubacar Ba, de performances groupe, et de Nestor Ayi, représentant l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX), ont suggéré que s’ouvrent les barrières douanières des pays de la CEMAC pour une parfaite intégration économique.

Pour Mme Berre, les politiques doivent oser franchir le pas s’ils aspirent soutenir l’industrialisation souhaitée. Ce secteur ne pouvant connaitre un essor dans des marchés réduits comme celui du Gabon (1, 800 million habitants) car, la diversification de l’économie initiée actuellement par l’Etat gabonais, à travers le pilier Gabon industriel du Plan Stratégique Gabon Emergent, doit pouvoir être soutenu par des actes forts.

De même, elle a relevé que le capital humain est une donnée essentielle pour les industriels, lesquels font face aux difficultés de trouver des profils adaptés à leur demande. Les politiques, là aussi, ne devraient pas se limiter à créer des écoles dans les secteurs des mines et du pétrole pour accompagner les industriels. Mais aller plus loin car, selon Mme Berre, les besoins sont énormes dans tous les secteurs, notamment en main d’œuvre dont l’importation s’avère nécessaire.

M. Ba a, pour sa part, estimé qu’avant de s’ouvrir au marché international, les industriels voudraient s’exprimer sur le marché local. Un marché international fortement dominé par les grands groupes, contre lesquels les industriels locaux ne pourraient disputer à égale partie des parts de marché à l’international.

"Il faudrait donc que la stratégie nationale s’associe à la stratégie régionale", a-t-elle suggéré.

Quant au représentant de l’APIEX, M. Ayi, il a réaffirmé que la mise en place de l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI) est un gage réel dans le règlement d’un certains nombre de problèmes. Ce cadre englobant les missions du Centre de développement des Entreprises (CDE), de l’Agence de Promotion des Investissement et des Exportations (APIEX) et Promogabon, saura, selon lui, apporter à terme des réponses probantes aux investisseurs et les rendre compétitifs à l’international.

AMM/JPN

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