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Journée internationale des veuves : Les attentes de la FSBO
Publié le mardi 23 juin 2015   |  Gabon Review


La
© Autre presse par DR
La fondation Sylvia Bongo Ondimba sensibilise sur les cancers féminins


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La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) se réjouit des avancées enregistrées dans la protection des femmes, non sans fixer de nouveaux objectifs.

A l’occasion de la célébration, le 23 juin courant, de la 5e édition de la Journée internationale des veuves, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) a tenu à faire un premier bilan des différentes actions, tout en fixant de nouveaux objectifs. Occasion pour ses responsables de questionner les avancées dans le domaine de l’éducation, l’assistance judiciaire et sociale, la lutte contre la discrimination et l’accès à l’information. De l’avis de la FSBO, la situation des veuves semble davantage préoccuper les dirigeants du monde.

Au Gabon, par exemple, des mesures concrètes ont été prises à cet effet. «Parmi les plus symboliques prises en faveur des veuves et des orphelins depuis 2011 au Gabon, relève la FSBO, on compte : la création de l’Observatoire national de protection des droits de la famille (ONPDF), chargé de mener des études et enquêtes sur la situation des enfants, des veuves et des orphelins au Gabon ; la création d’un Fonds national d’aide sociale (FNAS), qui centralisait et collectait les fonds destinés à l’aide sociale et à la protection de la famille, avant le transfert de ses compétences à la CNAMGS en septembre 2015». De même, l’on compte aussi l’adoption d’un décret, en juin 2012, qui permet le partage, en parts égales, du capital décès aux ayants-droits (le conjoint survivant et la progéniture légitime) ; l’adoption d’un décret d’application fixant le régime de l’assistance judiciaire, dont la cellule, composée de magistrats, sera chargée d’apporter l’aide juridique aux personnes économiquement faibles, notamment au conjoint survivant et aux enfants tout comme l’adoption, en décembre 2014, d’un projet de loi donnant le droit au conjoint survivant d’obtenir l’acte de décès du défunt, le protégeant ainsi d’actes de dissimulation ou de destruction des documents administratifs perpétrés par les belles-familles.

Au-delà de cet arsenal juridique, souvent appuyé par des actions de sensibilisation, des difficultés subsistent. D’où la nécessité de la réforme du système, et la lutte contre les idées préconçues. Au nombre des efforts à entreprendre, la FSBO identifie l’amélioration de l’appareil juridique, encore peu favorable aux veuves. «La consolidation d’un arsenal juridique permettant de protéger davantage les femmes et leurs familles est une étape essentielle de l’amélioration de leur condition», indique la FSBO, qui ne nie pas que dans le cas des veuves, plusieurs lois ont déjà permis de protéger leur statut. Or, relève-t-on, «la mise en place de nouvelles lois demeurent nécessaire pour améliorer la reconnaissance et l’intégration des femmes dans la société en général». Et au regard du droit international, «il semble avant tout important de moderniser le Code pénal. Mais cela passe aussi par l’amélioration du système judiciaire dans son ensemble, qui permettrait aux femmes en difficulté, que ce soit du point de vue économique, marital ou sanitaire, de bénéficier d’aides et de services adéquats. Il faut envisager une meilleure prise en charge de ces femmes, que ce soit d’un point de vue psychologique ou physique», préconise la FSBO, qui entend lancer une campagne de sensibilisation, à travers des consultations juridico-administratives, du 23 au 25 juin courant, dans les mairies de Nzeng-Ayong, Owendo et Akanda.

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