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Développement du secteur privé : L’Etat des lieux selon Régis Immongault
Publié le mardi 23 juin 2015   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo Ondimba donne le top départ des assises nationales de la fiscalité
Jeudi 26 mars 2015. Alibreville. Les locaux du stade de l’Amitié sino-gabonaise ont accueilli le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à l’occasion de l’ouverture des premières assises nationales de la fiscalité. Photo: Régis Immongault, ministre de l’Economie.


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Intervenant à la faveur de la célébration des cinq de présence au Gabon d’Oxford business group, le ministre de l’Economie a présenté les réformes engagées depuis 2010 ainsi que les perspectives d’avenir pour les entreprises.

A l’occasion de la célébration de ses cinq ans de présence au Gabon, Oxford business group a organisé, le 22 juin courant à Libreville, une conférence sur le thème «Gabon : Sur le chemin de la diversification». Une initiative à laquelle a été associé le ministre de l’Economie, de la Promotion des investissements et de la Prospective. Dans son mot de circonstance, Régis Immongault a présenté les principales évolutions de l’économie nationale depuis 2010, d’une part, et les perspectives qui se dessinent à l’horizon, d’autre part. Se faisant évidemment le relai du discours officiel, il est revenu sur le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). «A travers ses fondements et ses piliers, ce plan vise à créer de façon durable plus de richesses, en développant notamment la transformation locale de nos matières premières, afin d’améliorer le bien-être de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais», a-t-il dit, évoquant par la suite les déclinaisons de ce programme, à savoir : le Schéma directeur national des infrastructures, la Stratégie nationale d’industrialisation et la Stratégie nationale de développement humain.

Selon le ministre en charge de l’Economie, il en découle des résultats satisfaisants avec, à la clé, depuis 2010, une croissance moyenne de 6%, contre 3% quelques années auparavant. Dans le même ordre d’idées, il a souligné la baisse du poids du pétrole dans les agrégats économiques, ce dernier passant 29,3% du PIB en 2010, à 21,1% fin 2014. Même son de cloche s’agissant des finances publiques, avec la chute de la contribution du pétrole à 44% des recettes totales en 2014, contre 59,9% en 2010. «Tous ces résultats positifs sont le fruit des réformes courageuses et vertueuses», a-t-il déclaré, citant, au passage, quelques exemples, notamment l’amélioration du climat des affaires avec la modernisation du cadre juridique (code minier et code pétrolier) et l’adoption des textes régissant les zones économiques à régime privilégié. A cela s’ajoutent des décisions stratégiques comme l’interdiction des exportations du bois en grumes, l’interdiction du torchage du gaz et les signatures des partenariats public-privé (PPP). Outre le cadre juridique, il a évoqué l’acquisition des équipements collectifs. «Que ce soit en matière d’infrastructures routières, énergétiques, les capacités ont été fortement améliorées», a-t-il laissé entendre.

Au titre des perspectives, le ministre de l’Economie a évoqué un certain nombre de priorités, notamment la poursuite de la mise en œuvre du Schéma directeur national des infrastructures, l’augmentation de l’offre énergétique et le renforcement des infrastructures de transport, incluant la réhabilitation du chemin de fer. Sur ce dernier point, Régis Immongault s’est appesanti sur le programme de remise à niveau du chemin de fer, conclu entre l’Etat et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). D’un montant de 200 milliards de francs, cette convention permettra notamment de passer de huit sillons jour actuellement, à 16 sillons jour à l’horizon 2022. «L’accélération de la mise en œuvre de ces réformes n’est pas une option pour notre économie. Elle est une nécessité qui permettra au secteur privé de se concentrer entièrement dans ce qu’il sait faire le mieux : c’est-à-dire créer de la richesse», a-t-il ajouté.

Deux panels étaient au cœur de cette conférence avec : «Les initiatives à prendre pour mieux exploiter la croissance et de le développement du Gabon» et «Les opportunités des marchés au Gabon». Au titre du premier panel, les intervenants ont notamment suggéré l’accélération de la réforme fiscale en vue de faciliter la diversification de l’économie ainsi que la mise en marche effective de l’Agence nationale de la promotion des investissements, fruit de la fusion annoncée de PromoGabon, du Centre de développement des entreprises (CDE) et de l’Agence de promotion des importations et exportations (Apiex). Dans le second panel, par contre, il a été question des opportunités offertes par l’agriculture, l’économie numérique ou encore l’immobilier, avec la transformation locale du bois.

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