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Les droits de succession au Gabon objet de journées portes ouvertes
Publié le mardi 23 juin 2015   |  Nouvelles du Gabon




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Libreville - Les populations vivant au Gabon ont été édifiées, mercredi et jeudi dernier à Libreville, sur les droits de succession dans ce pays, à l’occasion des journées portes ouvertes dites de vulgarisation sur ces questions.

Des stands, sous lesquels magistrats, avocats, notaires et autres hommes de droit offrent gratuitement des consultations sur des questions liées aux droits de succession au Gabon, ont été érigés sur l’esplanade du ministère de la Justice, initiateur de l’évènement.

Dans la foule venue nombreuse, on note également la présence des responsables des Caisses des pensions, très portés sur la problématique des veuves, des orphelins et autres héritiers légaux.

"Ces journées de vulgarisation s’adressent aux populations, afin de les édifier sur leurs droits après le décès d’un conjoint et sur le fonctionnement de la Justice", a déclaré le directeur de cabinet du ministre de la Justice, Brigitte Marie-Hélène Bouka, à l’ouverture de la manifestation, relevant que l’application de la loi en matière de succession constitue une question épineuse au Gabon.

"On constate que les citoyens sont souvent perplexes et désorientés quand vient le moment de la succession", a ajouté Mme Bouka, justifiant cette difficulté par une législation, dit-elle, à cheval entre le droit coutumier et le droit tiré de la législation française de 1972.

La deuxième partie du Code civil gabonais, consacrée aux successions, a fait l’objet de révision, dans le but de corriger toutes les inégalités exploitées de façon déviante par certains membres des familles des défunts, a-t-elle relevé, soulignant que la refonte du document a été faite sur instructions du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

"En revisitant la 2ème partie du Code civil, il s’est agi de garantir les droits de la veuve et des orphelins, afin que ces derniers disposent, sous la responsabilité des officiers d’état-civil, d’une copie de l’acte de décès. De même, le conseil de famille, qui devient désormais conseil successoral a été révisé dans sa composition pour réserver une place de choix aux héritiers légaux, notamment à la veuve et l’orphelin", a conclu Mme Bouka.

Les journées portes ouvertes de vulgarisation du droit de succession au Gabon, ont connu un engouement particulier.

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