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Ndong Abessolo : « La solution du Gabon se trouve dans la mise en œuvre du Pacte social »
Publié le dimanche 21 juin 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Ndong
© Autre presse par DR
Ndong Abessolo: « La solution du Gabon se trouve dans la mise en œuvre du Pacte social »


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LIBREVILLE - Le président fondateur de la Cause Commune pour le Développement du Gabon (CCDG, Opposition), Jean-Pierre Ndong Abessolo, répondant, vendredi dernier à Libreville, aux questions de l’AGP au lendemain du 1er Congrès ordinaire de son Parti tenu par ses dissidents dimanche 14 juin, a déclaré que la solution du Gabon se trouve dans la mise en œuvre du Pacte social qu’il a signé en juin 2014 avec le président gabonais Ali Bongo Ondimba, parce que ce Pacte définit le mode de résolution des problèmes sociaux qui étranglent les Gabonais. Interview.

AGP : Monsieur le Président, les états-majors politiques sont actuellement en mouvement pour les préparatifs de l’élection présidentielle de 2016, et votre Parti, la CCDG, n’est pas en reste, puisque dimanche dernier, au cours d’un congrès ordinaire, il a demandé à Jean Ping du Front de l’Opposition pour l’Alternance (FOPA) de se présenter candidat à cette élection, qu’en pensez-vous ?

Jean-Pierre Ndong Abessolo : « Il est difficile aujourd’hui à un Parti de l’Opposition de s’opposer à la candidature de Jean Ping, surtout après le décès d’André Mba Obame sur qui reposait l’espoir de bon nombre de Gabonais, en vue d’une alternance démocratique. Mais cela doit se faire dans les règles de l’art et non dans la précipitation. Je ne reconnais pas ce congrès de la CCDG organisé, en l’absence du Président fondateur que je suis, par des membres indisciplinés qui ne sont pas eux-mêmes en règle avec le Parti mais qui se servent des responsables du Front qui les mettent sous perfusion. L’article 95 des statuts de la CCDG est clair là-dessus : C’est le congrès qui choisit le candidat du Parti à l’élection présidentielle. A ce jour, je n’ai jamais reçu la fiche d’adhésion de Jean Ping. Je réaffirme que je n’ai été ni informé ni associé, ni invité, en ma qualité de président fondateur de la CCDG. C’est donc un congrès nul. Je suis prêt à le démontrer ».

AGP : Peut-on dire que vous serez vous-même candidat à la présidentielle de 2016 plutôt que de lancer, comme vos anciens compagnons, un appel à la candidature de Jean Ping ?

JPNA : « Je ne suis ni un troubadour ni un aveugle qu’on tient par la main pour avancer, ni un marchand d’illusions, encore moins une sangsue. Je suis moi-même et j’ai une vision. C’est cette vision qui m’a amené à signer le Pacte social avec le président Ali Bongo Ondimba que certains détestent mais qui, malheureusement pour ses pourfendeurs, est lui aussi porteur d’une vision pour notre pays. Reste qu’il n’a pas encore réuni tous les éléments nécessaires à la concrétisation de cette vision noble qu’aucun vrai patriote ne peut rejeter. Maintenant si mon Parti m’investit en 2016 au cours d’un congrès légal et me donne les moyens pour sauver le Gabon du naufrage qui le menace, garantir son développement intégral tout en préservant l’unité et la paix,… pourquoi pas ? Surtout qu’un Parti se crée pour venir aux affaires et la CCDG que je dirige ne dérogera pas à cette règle. Si tel n’est pas le cas, nos militants se mettront alors derrière un candidat déclaré, à même de se soucier des préoccupations des populations ».

AGP : Nous savons que vous avez créé la CCDG en 1999 avec certains autres compatriotes épris de paix, d’unité et du développement. Aujourd’hui, la CCDG a déjà fait du chemin en dépit des échecs subis à chaque élection depuis 2001. Concrètement, que reprochez vous à vos amis qui, d’après vous, se sont empressés d’organiser un congrès ?

JPNA : « Je ne voudrais pas paraître ridicule en réagissant par rapport aux brebis égarées qui n’ont ni vision ni ambition mais qui cherchent toujours à s’accrocher aux gens pour vivre. MM. Ondo Ndong Charles et son acolyte Ondo Ndong se sont auto exclus en avril 2008 en se présentant têtes d’une liste de 18 candidats du Rassemblement des Démocrates (RDD) aux élections locales, au deuxième arrondissement de la Commune d’Oyem. Selon le résultat de la CENAP dont je détiens copie, les deux Ondo Ndong ont battu le record de nullité en obtenant 3 voix sur 2254 suffrages exprimés. Suite à cette bévue, mes conseillers m’ont déconseillé de prononcer leur exclusion lors d’un congrès extraordinaire devant statuer sur leur cas, afin de préserver l’unité du groupe. Je reste un démocrate-républicain convaincu et j’ai coutume de dire que la solution du Gabon se trouve au centre et non dans les extrémités. Le comportement citoyen d’un homme politique commande qu’il soit d’abord respectueux des textes fondateurs de son Parti. Or les deux Ondo Ndong (Charles et Bonaventure) passent peur temps à violer les statuts, à se prostituer pour vivre et se cachent derrière de fausses cartes d’identité nationale acquises frauduleusement. Pendant que je suis encore entrain d’examiner cette situation par voie autorisée et pour en avoir le cœur net, les voilà qui se précipitent pour organiser un Congrès parfaitement illégal. La CCDG exige de ses membres d’être sincères et honnêtes envers le Parti, d’observer la discipline et l’unité du groupe et de privilégier l’intérêt général (art.5 du Règlement intérieur). N’appréciant pas leur fuite en avant, je considère que le congrès de dimanche dernier a été tenu par une autre CCDG, celle d’Ondo Ndong Charles. Ce monsieur a pourtant adhéré au Pacte social en même temps que moi, après avoir consulté la base. Témoin : notre photo le jour de la déclaration officielle confirmant l’adhésion de la CCDG à ce projet du président gabonais. La CCDG que Jean-Pierre Ndong Abessolo dirige, continuera de fonctionner dans le respect de la loi en vigueur au Gabon, parce que je suis 100% gabonais. En tant que Président Fondateur j’ai tout fait, seul, pour obtenir la légalisation du Parti. En outre, les organisateurs du faux congrès de la CCDG ont exploité illicitement le logo du Parti, lequel est désormais ma propriété, dans la mesure où je l’ai fait protéger, depuis 2013, par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), en vertu de l’Accord de Bangui, Acte du 24 février 1999. Je me réserve donc le droit d’ester mes amis d’hier en justice quant à l’exploitation illicite de la marque CCDG à laquelle l’OAPI confère une protection d’une durée de 10 ans. Je réaffirme ici ma constance vis-à-vis de l’idéal sociétal de la CCDG car, partout où je suis, je lutte pour notre cause commune, c’est-à-dire la satisfaction des attentes et besoins du peuple gabonais qui se résument à l’amélioration du système de santé, à la construction des routes, à l’accès à l’eau potable, à la construction des établissements primaires et secondaires, à favoriser l’emploi des jeunes, à l’embellissement des villes et au désenclavement des zones rurales notamment. Bref, pour le bien-être des Gabonais à travers une gestion orthodoxe de l’Etat ».

SN/AK

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