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Eventrement d’une fillette: les personnes valides sommées de quitter le siège des handicapés de Nkembo
Publié le vendredi 12 juin 2015   |  Gabon Review


Marie-Françoise
© Autre presse par DR
Marie-Françoise Dikoumba ,ministre délégué à la Prévoyance sociale et à la solidarité nationale


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Pour avoir logé les présumés agresseurs de Marie-Catherine Euphrasie Ntsame Ovono sans autorisation, la ministre déléguée chargée de la Prévoyance sociale a récemment enjoint les habitants valides du terrain réservé aux handicapés de lever le camp sous quinzaine.

notifiée aux intéressés au cours d’une réunion organisée le 10 juin dernier, à la quelle prenaient part le maire du 2e arrondissement de Libreville, le commissaire de police de la circonscription et le président de la Fédération nationale des associations des personnes handicapées, a diversement été appréciée. Et pour cause : la ministre déléguée à la Prévoyance sociale sonnait là, la fin d’une époque pour de nombreux individus vivant dans l’espace aménagé à Nkembo au profit des handicapés et leurs familles. Pour Marie-Françoise Dikoumba, il s’agissait de rétablir l’ordre dans cet espace où, en raison d’une absence notoire de contrôle, un curieux désordre s’est installé. Cette situation serait une des causes lointaines de la tentative d’assassinat d’une fillette, Marie-Catherine Euphrasie Ntsame Ovono, le 3 juin dernier, à quelques mètres du domicile de ses parents.

Selon des témoignages, alors que seules les personnes handicapées de nationalité gabonaise sont habilitées à résider sur ce site, au fil du temps, de nouvelles bâtisses y ont été érigées sans qu’aucune autorisation n’ait été préalablement délivrée. Dans ces logis, des locataires ont été installés. Or, à en croire Marie-Françoise Dikoumba, c’est dans l’une de ces maisons que résidaient les présumés agresseurs de la fillette de trois ans, éventrée à vif. Raison pour laquelle, elle a sommé les occupants valides de lever le camp sous quinzaine. Cette affaire n’a pas fini de susciter des remous.

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