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Le Gabon émet avec succès un eurobond de 500 millions de dollars
Publié le jeudi 11 juin 2015   |  Jeune Afrique


Le
© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo Ondimba donne le top départ des assises nationales de la fiscalité
Jeudi 26 mars 2015. Alibreville. Les locaux du stade de l’Amitié sino-gabonaise ont accueilli le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à l’occasion de l’ouverture des premières assises nationales de la fiscalité. Photo: Régis Immongault, ministre de l’Economie.


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Après que deux agences de notation ont, coup sur coup, dégradé la note souveraine du pays, le Gabon a réussi à émettre, mardi, un eurobond de 500 millions de dollars sur les marchés internationaux, mobilisant un carnet de commandes de 2,75 milliard de dollars. Explications.

Pour sa deuxième incursion sur les marchés internationaux en à peine 18 mois, le Gabon a émis avec succès un eurobond de 500 millions de dollars. L’opération, réalisée le 9 juin, consistait en l’émission d’obligations d’une maturité de 10 ans au taux de 6,95 %. Ce coupon est supérieur au taux d’intérêt de 6,625 % auquel l’Éthiopie et la Côte d’Ivoire ont pu en décembre 2014 et en février dernier émettre 1 milliard de dollars de dette sur les marchés internationaux. Il est même bien plus élevé que le taux d’intérêt du précédent eurobond du Gabon : en décembre 2013, Libreville avait pu lever 1,5 milliard de dollars au taux de 6,375 %.

Cette nouvelle incursion sur les marchés internationaux est néanmoins un succès et a suscité un fort intérêt auprès des investisseurs. La levée de fonds, pilotée par Deutsche Bank, JP Morgan et Standard Chartered, a attiré plus de 200 investisseurs et a mobilisé un carnet de commandes de 2,75 milliards de dollars, soit 5,5 fois le montant sollicité par le Gabon.

Bonne nouvelle

Pour le gouvernement gabonais, cette opération réussie est une bonne nouvelle. Elle intervient dans un contexte difficile : le net recul du cours du pétrole, qui représente environ la moitié des revenus de l’État gabonais et près de 80 % des recettes d’exportation du pays, a suscité de l’appréhension chez de nombreux observateurs, inquiets de ses conséquences sur les équilibres macroéconomiques du pays. Cette année, les agences de notation Standard & Poor’s et Fitch Ratings ont fait basculer la note souveraine du Gabon à « B+ », dans la catégorie des obligations dites « hautement spéculatives ».

Répondant à ces dégradations de la notation du pays, Régis Immongault, le ministre gabonais de l’Économie, de la Promotion des investissements et de la Prospective, avait insisté, dans les colonnes de Jeune Afrique, sur les réformes structurelles introduites par le Gabon – « l’un des premiers pays producteurs de pétrole à avoir réagi à la baisse des cours [du pétrole] » – pour assurer la viabilité de ses finances publiques.
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