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Asseoir une coopération entre les différents acteurs œuvrant dans les TIC
Publié le mercredi 10 juin 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


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© Autre presse par DR
Asseoir une coopération entre les différents acteurs œuvrant dans les TIC


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LIBREVILLE - Les régulateurs réunis à Libreville dans le cadre du Colloque mondial des régulateurs, encore appelé GSR 2015, ont émis le vœu d’asseoir une coopération entre les différents acteurs œuvrant dans les TIC ; Une première contribution au débat sur le thème : « Attention à la fracture numérique ! Mesures d’incitation réglementaires visant à concrétiser le potentiel du numérique ».

Dans les discussions qui ont suivi la cérémonie d’ouverture le PDG du groupe Airtel Afrique, Christian de Faria, a donné le ton en relevant notamment le traitement inéquitable pratiqué par les régulateurs contre les opérateurs, en comparaison aux autres acteurs de l’internet tels que Facebook ou Watsapp, lesquels offrent pourtant des services équivalents aux leurs à la clientèle.

Loin de les assimiler à des ennemis, il les a considérés comme des collaborateurs suivant la relation qu’il élargit à leurs rapports avec les régulateurs, lesquels, dans certains pays, font des opérateurs des adversaires, compte tenu du fait qu’ils se font de l’argent, a-t-il argumenté.

Dans leur réponse, les régulateurs, à travers celui du Pakistan notamment, ont soulevé la question de savoir à quels traitements ces acteurs de l’internet (Facebook, watsappp…) pourraient être soumis, sachant qu’ils naviguent dans le cyberespace en ne fournissant que des applications ? Surtout qu’ils ne sont pas installés dans les différents pays et on ne peut donc pas leur octroyer des licences !

Un aspect qui, selon de Faria, s’apparente à de la concurrence déloyale, mais donne là l’occasion aux experts du GSR 2015 de trouver des mécanismes justes et équitables dans le traitement infligé aux fournisseurs de contenus.

Dans cette perspective, les régulateurs tunisiens, sénégalais et Rwandais suggèrent de coaliser les réflexions autour d’un consortium pour créer une masse critique suffisante pour ouvrir des négociations avec ses fournisseurs d’applications, de sorte que tout le monde trouve son compte.

En examinant articulation par articulation, soutiennent-ils, on parviendra à une meilleure gestion des flux et des trafics et avoir ainsi des leviers durables.

Une réalité, selon l’orateur, qui s’impose davantage car, dans la réunion préparatoire organisée entre les experts de la Régulation et le secteur privé, le lundi dernier, on a pu examiner les chiffres dans le monde. Un contexte qui prévoit que d’ici 2020, il y aura 3,9 milliards d’abonnements mobiles. Pour un abonné mobile, il y aura 10 dispositifs connectés, donc si on prend 5000 milliards d’abonnés, on aura 50 milliards de dispositifs connectés.

Ces dispositifs, a-t-il affirmé, utiliseront les mêmes réseaux que nous avons maintenant, c’est-à-dire le 5G. Si on ne trouve pas une solution appropriée, on risque de connaître « un hiver nucléaire » sur le réseau numérique. Une trajectoire vers un avenir numérique complexe qui va exiger un modèle de parties prenantes complexes également, d’où l’impératif d’asseoir une collaboration, reconnaissent les participants.

AMM/JPN

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