"L’UPG occupe toujours son siège d’Awendjé" (Ben Moubamba) #aLibreville

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"L’UPG occupe toujours son siège d’Awendjé" (Ben Moubamba)

Publié le mardi 9 juin 2015 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Bruno Ben Moubamba, co-fondateur de l’ex Union nationale (UN) et actuel membre du directoire de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition historique).

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LIBREVILLE -- L’Union du peuple gabonais (UPG, Opposition) et sa nouvelle direction élue continuent à officier au sein du siège du siège du parti à Awendjé, a déclaré, samedi à Libreville, le président de cette formation politique, Bruno Ben Moubamba, lors d’un point de presse.

"La nouvelle direction issue du congrès d’avril 2015 et le président élu sont bien présents au siège national de l’Union du peuple gabonais, ici même à Awendjé, à Libreville", a rappelé le président Bruno Ben Moubamba, portant un démenti à l’expulsion dont il aurait fait l’objet, lui et les autres membres de la nouvelle direction de ce parti politique d’opposition. "Et c’est un devoir de le dire : notre prétendue expulsion du siège est un grossier mensonge et une manœuvre indigne", a ajouté M. Moubamba.

Une autre tendance de ce parti incarnée par le secrétaire exécutif Mathieu Mboumba Nziengui avait annoncé, en avril dernier, l’expulsion du siège national de l’UPG de Bruno Ben Moubamba, au lendemain d’un congrès qui avait porté ce dernier à la tête de cette formation politique.

M.Moubamba a également saisi l’opportunité de ce point de presse pour réaffirmer l’ancrage de son parti au sein de l’Opposition.

"Nous confirmons l’ancrage de l’Union du Peuple Gabonais dans l’opposition. Nous lançons lançons un appel à l’ensemble de l’opposition afin d’unir nos forces, pour en finir avec le règne de la nuit’", a-t-il poursuivi, appelant le Conseil national de la Démocratie (CND) à plaider pour une révision constitutionnelle qui permettrait de revenir à une élection présidentielle à deux tours et l’introduction de la biométrie intégrale dans le processus électoral.

L’Union du peuple gabonais connaît une crise depuis la disparition de son leader Pierre Mamboundou, marquée notamment par l’existence de deux tendances au sein du parti.

DAM/SN/AK

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