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Minusca : Deux soldats gabonais soupçonnés de faute grave
Publié le lundi 8 juin 2015   |  Gabon Review


Les
© Autre presse par DR
Les Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA)


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Cités dans une affaire de location illégale de terrain au nom de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations-unies en Centrafrique (Minusca), le sergent-chef Nze Obame et le caporal-chef Corneille Mihindou sont sous le coup d’une enquête.

Après l’ouverture officielle d’une enquête sur des accusations d’abus sexuels commis contre des mineurs en Centrafrique par des soldats français, une sordide affaire est en passe d’entacher des forces gabonaises au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations-unies en Centrafrique (Minusca). Alors que récemment encore le ministre de la Défense nationale décorait plusieurs dizaines de soldats parmi les 146 qui avaient été déployés à Bangui pendant 15 mois, dans un communiqué rendu public il y a peu, on a appris la retenue de deux éléments du contingent gabonais. A en croire Ernest Mpouho Epigat, les deux militaires sont poursuivis pour des fautes graves constatées par la Minusca.

En effet, le sergent-chef Nze Obame et le caporal-chef Corneille Mihindou auraient conclu, les 24 et 28 avril dernier, un bail illégal portant sur la location d’un terrain au nom de la force onusienne en exercice dans ce pays en proie à d’importantes violences depuis plusieurs mois. Une affaire trouble qui aurait été menée avec la complicité d’un ressortissant Centrafricain, et pour laquelle les éléments gabonais auraient usé de manière frauduleuse du papier à en-tête officiel de la Minusca. Depuis, le doute règne au sein des populations centrafricaines et dans les rangs de la Minusca, qui entend connaître le fin-mot de cette histoire pour le moins honteuse et rocambolesque. Aussi, «respectueux de ses engagements internationaux», le gouvernement a donné son accord pour qu»une enquête Gabon/ONU soit diligentée le plus tôt possible, conformément aux dispositions du Mémorandum d’accord entre les Nations-unies et les pays contributeurs de troupes. Pour mener à bien cette enquête, deux officiers de la police judiciaire de la gendarmerie nationale, présents sur place en République Centrafricaine, ont récemment été désignés.

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