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Opérateurs économiques et société civile édifiés sur les Gaz à effet de serre
Publié le lundi 8 juin 2015   |  Agence Gabonaise de Presse




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LIBREVILLE -- Les opérateurs économiques et la société civile ont été édifiés vendredi dernier à Libreville, sur les Gaz à effet de serre, au cours d’une conférence-débat ; organisée dans le cadre de la semaine nationale de l’Environnement, par la Direction générale de l’Environnement, sur le thème « les fluides frigorigènes et la réglementation en vigueur au Gabon », dans le cadre de la semaine nationale de l’Environnement.


Selon les conférenciers, Landy Panzou, Ingénieur biologiste spécialiste en évaluation environnementale et inventaire de Gaz à effet de serre (GES) et Gilles Christian Mangono, l’objectif était de sensibiliser l’ensemble des opérateurs économiques sur les fluides frigorigènes et la réglementation en vigueur au Gabon.

Cette conférence-débat a permis aux deux exposants de rappeler aux opérateurs économiques, ainsi qu’aux membres de la société civile, la « ferme » volonté des autorités de réduire et, à terme, d’éliminer complètement les substances qui étiolent la couche d’ozone, revenant sur le protocole de Montréal qui impose la suppression de l’utilisation des CFC, sauf pour des utilisations qualifiées de critiques.

Ce protocole, invite les ministères chargés de l’Environnement de chaque Etat membre, à fixer annuellement les quotas d’importation des substances appauvrissant la couche d’ozone et à les communiquer ensuite au ministère du Commerce et celui des Finances.

Dans cette perspective, ont-ils dit les conférenciers, un comité de contrôle et de suivi en charge de ces questions, devrait être mis place, sous la tutelle du ministère de l’Environnement.

Pour répondre à cette recommandation du Protocole de Montréal, le Gabon a mis en place un comité national Ozone, chargé de la mise en œuvre de la Convention de Vienne sur la protection de la couche d’ozone, du Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d’Ozone et des amendements y relatifs.

Ledit comité, selon son texte fondateur, a pour mission d’examiner les demandes de quotas d’importation des substances réglementées ; de contribuer, avec le Bureau National Ozone (BNO), à l’établissement du fichier national des importateurs et des exportateurs de substances réglementées ; de favoriser la coordination entre les différents partenaires, notamment les administrations, le secteur privé, les ONG ce, sachant que pour le compte de cette année 2015, les autorisations spéciales d’importation des substances réglementées sont délivrées à hauteur d’un quota annuel de 400.

D’après les conférenciers, tout détenteur d’un quota d’importation de substances réglementées est tenu de déclarer au BNO, au plus tard un mois après l’expiration de la durée de validité de la notification d’octroi du quota, ainsi que les quantités de la ou des substances réglementées réellement importées et de préciser le point d’entrée et/ou le lieu de leur dédouanement.

Au terme de leur plaidoyer, les conférenciers ont invité les intéressés à se regrouper, afin de permettre aux autorités de les accompagner dans la mise en pratique desdites mesures.

Les Etats membres ont pour mission l’élaboration et l’adoption d’un rapport semestriel annuel sur l’état de la mise en œuvre de la Convention de Vienne, relative à la préservation de la couche d’ozone et du Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d’ozone et l’amélioration de l’environnement national.

ERAN/AMM/CEMM/JPN

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