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7 mois après sa dissolution: Le bureau de la mutuelle universitaire appelle au boycott du prochain scrutin
Publié le samedi 6 juin 2015   |  Gabon Review


des
© Autre presse par DR
des étudiants perturbent des cours à Université Omar Bongo (UOB)


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Estimant que le précédent bureau a été arbitrairement dissout par les autorités administratives, les groupes «Etudiant-Conscient» et la Ligue estudiantine des droits de l’homme annoncent leur intention de ne pas prendre part à la désignation de la nouvelle équipe dirigeante.

Pour ne pas participer et donner quitus à ce qu’ils perçoivent déjà comme une «parodie de scrutin», annoncé pour les semaines à venir par les responsables administratifs, les groupes «Etudiant-conscient» et la Ligue estudiantine des droits de l’homme ont fait part de leur volonté de boycotter la prochaine élection de la mutuelle de l’Université Omar Bongo (UOB), plus de sept mois après la dissolution de celle élue le 23 octobre 2014. Pour les deux groupes, qui ont tenu un point-presse le 5 juin courant, il s’agit de tirer la sonnette d’alarme alors que les correspondances adressées par Nicolas Ondo, président déchu, au ministre de l’Enseignement supérieur et à l’ambassadeur de France au Gabon sont restées sans réponse. Revendiquant le fait d’avoir été élue «au suffrage universel direct», l’ancienne direction de la mutuelle de l’UOB n’a jamais digéré sa dissolution, décidée sous prétexte que ses principaux responsables avaient initié la dernière grève enregistrée dans cette université. Elle estime, notamment, que plutôt que d’organiser une nouvelle élection, il importe de «résoudre les problèmes essentiels voire vitaux des étudiants».

Parmi les solutions à apporter aux nombreuses difficultés rencontrées ces derniers mois à l’UOB, les deux groupes évoquent en priorité la réouverture du restaurant universitaire, «fermé depuis plus de six mois pour des raisons que le rectorat refuse de divulguer aux étudiants». Si pour les leaders étudiants, la véritable querelle opposant la société de restauration Sodexo à l’UOB serait d’ordre financière, ils exigent également le retour en cité universitaire des étudiants résidents expulsés le 17 décembre 2014. De même, la résolution des difficultés liées aux examens des deux semestres qui se dérouleraient désormais au même moment figure au nombre de leurs priorités. «C’est du jamais vu nulle part !», s’est écrié un membre de l’ancienne mutuelle, avant de demander la réhabilitation pure et simple des étudiants exclus. Pour les étudiants, «au lieu de se concentrer sur les vraies difficultés de l’UOB, les autorités universitaires préfèrent se concentrer sur l’organisation d’une nouvelle élection qui ne répond pas aux principes démocratiques». Un choix qui pourrait avoir pour conséquence des mauvais résultats au terme de l’année académique, d’autant que s’ajoute une mauvaise programmation des évaluations par les enseignants.


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