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Déguerpissement des squatteurs du site de la zone franche de l’ile Mandji
Publié le mercredi 3 juin 2015   |  Gabon Review


Déguerpissement
© Autre presse par DR
Déguerpissement des squatteurs du site de la zone franche de l’ile Mandji


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Sommées de quitter les lieux, les familles installées dans la zone du Cap Lopez à Port-Gentil ont finalement vu leurs habitations détruites sur ordre du gouverneur de l’Ogooué-Maritime.

Plusieurs fois rappelés à l’ordre par les autorités de la ville de Port-Gentil en raison du caractère illégal de leur occupation de l’espace aménagé pour accueillir la future zone franche de l’île Mandji, les squatteurs du Cap Lopez n’avaient, jusque-là, visiblement pas cru nécessaire de se soumettre aux injonctions des autorités. A travers un énième communiqué daté du 19 mai dernier, le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime avait tenu à rappeler que la vente comme l’occupation des parcelles dans cette zone étaient «strictement interdites». Il avait, par ce biais, tenu à informer les occupants qu’une opération de «destruction pure et simple sans indemnisation» était envisagée pour les jours suivants, avec des possibilités de poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants. Des menaces qui n’ont que moyennement décidé les squatteurs à lever le camp de leur propre gré.

Comme pour assurer du sérieux de ses menaces, le 21 mai dernier, Martin Boguikouma, qui conduisait une délégation de quelques agents des forces de l’ordre, a fait une descente musclée sur les lieux. Plusieurs dizaines de familles ont donc vu leurs habitations détruites. Si l’occupation illégale des parcelles est blâmable, il reste qu’elle est consécutive au laxisme de l’administration chargée de l’urbanisme, supposée régenter la répartition et l’orientation vers les terrains habitables ou non. Ce travail a-t-il seulement été fait ? Les occupants de la zone franche de l’île Mandji ont-ils demandé à avoir recours aux services de ladite direction ou du cadastre avant de s’installer sur le site d’où ils ont finalement été déguerpis ? Les responsabilités restent à définir.

Pour l’heure, a déclaré le porte-parole du collectif des déguerpis, des solutions concrètes sont attendues : «Tous ceux dont les habitations ont été détruites sont des Gabonais. Nous demandons donc au gouverneur de nous trouver autre chose. Soit il concède à nous donner une partie du site, soit il nous loge quelque part.» Pas sûr que Martin Boguikouma, qui a réitéré son refus d’indemniser ces familles, l’entende de la même façon.

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