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Elimination des Panthères séniors (dames) et U20 : Des échecs prévisibles… (Par Fusher EDZANG)
Publié le mercredi 3 juin 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


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© Autre presse par DR
Elimination des Panthères séniors (dames) et U20 : Des échecs prévisibles… (Par Fusher EDZANG)


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LIBREVILLE – - Les échecs des sélections nationales féminines ‘’A’’ et ‘’U20’’ du Gabon dans les compétitions internationales, notamment lors des éliminatoires des Jeux Olympiques de Rio 2016 et le Mondial U20 en Papouasie Nouvelle Guinée étaient prévisibles.

Le parcours de la sélection nationale (dames) du Gabon lors des éliminatoires des prochains Jeux Olympiques de Rio 2016 s’est s’achevé dimanche avec une lourde défaite face à l’Afrique du Sud (0-5). Une semaine après avoir déjà essuyé un premier revers à domicile à l’aller (2-3). La qualification logique Sud-africaine contraste avec l’amertume de l’élimination gabonaise dans un climat national marqué par la sortie de piste, de leurs cadettes U20 face au Congo RDC (5-0, aller, 0-1 retour). Une similitude dans ces deux éliminations : la compilation des buts encaissés par chacune des deux équipes sur l’ensemble des deux confrontations donne un gap de 6 buts d’écart. Serait-ce en quelque sorte le niveau de l’écart entre le Gabon et les autres nations de football féminin ?

Toutefois, revenons dans cette analyse sur la situation qui a entouré l’élimination ‘’précoce’’ et ‘’prévisible’’ de ces deux sélections nationales montées de ‘’toutes pièces’’ et à la ‘’va-vite’’. La première raison résiderait dans l’absence de compétitions nationales. Effectivement, le secrétaire général adjoint du ministère des sports, le Dr Nicole Assélé, l’avait déjà évoqué, en manifestant son refus d’engager ces sélections dans des campagnes éliminatoires, sans que celles-ci n’aient au préalable rempli des critères purement sportifs. ‘’ Seule la compétition prépare la compétition’’, a-t-on pour habitude de dire. Ainsi, ces sélections nationales féminines du Gabon ont sans doute payé le prix fort de cette très longue période ‘’d’hibernation’’.

Autre facteur explicatif, le niveau du championnat national féminin, organisé par la Fegafoot durant une semaine dans la province de la Nyanga (sud du Gabon). Malgré l’engouement suscité, il n’est pas un indicateur fiable de réussite ou de bonne performance. Il ne devrait donc pas servir de référence ou de plate-forme pour la constitution de la sélection nationale. On a bien vu que le rayonnement de Winnie Mapangou lors de cette compétition domestique s’est très vite éteint face à l’Afrique du Sud. Ecart de niveau. L’idéal aurait été de se servir de ce tournoi pour la détection de jeunes talents, tout en faisant l’impasse sur ces campagnes africaines. Une éventuelle qualification aurait donc tenu d’un véritable exploit. Et d’exploit, il n’y en a pas eu… Car l’Afrique du Sud a rempli les formalités d’usage en s’imposant assez largement (5-0).

Il faut toutefois dire, au profit de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), que c’est la première fois dans l’histoire du football féminin au Gabon, que deux sélections, en l’occurrence les ‘’A’’ et les U20 ont disputé respectivement des éliminatoires pour des compétitions majeures. L’une pour les prochains Jeux Olympiques de Rio en 2016 au Brésil et l’autre pour le Mondial U20 en Papouasie Nouvelle Guinée de la même année. Une présence sur la scène mondiale à saluer. Pierre Alain Mounguengui, le président de la FEGAFOOT ayant plaidé, lors de son arrivée à la tête de la maison Alexandre Samba, pour la relance de ce pan du sport-roi au Gabon durant son mandat. Ce fut donc chose faite. L’initiative avait, à l’origine l’ambition de remettre sur les rails un football féminin gabonais ayant énormément pris du retard sur certains pays africains, voire même de la sous région comme la Guinée-Equatoriale, le Cameroun ou le Congo.


FE/RAGA/LPM

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