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Sepp Blatter, Patron de la FIFA malgré tout
Publié le samedi 30 mai 2015   |  Gabon News


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© Autre presse par DR
La Fédération internationale de football association (FIFA), Joseph Blatter


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Réunies au siège de la FIFA, dans le cadre du 65e congrès de l’Institution, les 209 Fédérations de football affiliées à cette dernière, ont procédé au vote ce vendredi après-midi afin d’élire un nouveau président pour les quatre prochaines années. Sans surprise, car malgré les critiques et les scandales, le très controversé Sepp Blatter a été élu pour la cinquième fois d’affilée. A 79 ans révolus, le patron du football mondial aura donc su s’imposer contre vents et marées.

C’est dans un contexte extrêmement tendu et perturbé, émaillé par la révélation de l’arrestation de plusieurs membres de l’instance dans un hôtel zurichois de la part de la justice américaine mercredi dernier, que Blatter a été réélu ce vendredi. Pas moins de 47 chefs d’accusations parmi lesquels racket, fraude et blanchiment sur une période de vingt-cinq ans, au cours de laquelle ces hauts responsables auraient sollicité et reçu plus de 150 millions de dollars en pots-de-vin et rétro-commissions. Le siège même de la FIFA a par ailleurs, été perquisitionné dans le cadre d’une enquête concernant l’attribution des Coupes du Monde en 2018 en Russie et en 2022 au Qatar. Des scandales qui ont notamment conduit Michel Platini, le président de l’UEFA, à s’exprimer. Le dirigeant français a demandé aux Fédérations européennes de voter pour le Prince Ali et à demandé la démission du suisse.

Son adversaire dans cette élection, le Prince Ali, demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie, n’a comme prévu pas fait le poids par rapport à celui qui est présent au sein de l’instance mondiale depuis 1975. Pourtant, le dirigeant suisse n’a pas été élu dès le premier tour en récoltant seulement 163 voix (sur 209) alors que 170 étaient nécessaires pour clore l’élection, les deux tiers étant nécessaires. Mais, alors qu’un second tour allait débuter, le Prince Ali a annoncé contre toute attente son retrait de la course, laissant à Blatter l’opportunité d’être élu.

« On n’a pas besoin de révolution mais on a toujours besoin d’évolution. On me rend responsable de ces tempêtes qui nous ont ébranlés ces derniers jours. D’accord, je prends cette responsabilité. Je veux remonter le chemin. A la fin de mon mandat, je pourrai rendre une FIFA sortie de la tempête, forte et qui aura assez de garde-fous pour faire fi des interventions politiques à droite ou à gauche. (…) Nous avons l’obligation de lutter contre la corruption, un mot qui est partout mais on doit garder notre maison contre toutes les autres interférences : le racisme, la manipulation des matchs, le dopage et la violence. Vous savez avec qui vous avez à faire. Je voudrais continuer avec vous » a-t-il dit.

L’Afrique a particulièrement soutenu et pesé en faveur de Sepp Blatter, car ses actions et ses résultats parlent pour lui, estime le congolais Constant Omari, officiellement nommé ce vendredi membre du Comité exécutif de la Fifa : « Sepp Blatter a pris en compte, tout au long de sa carrière, des préoccupations africaines. Nous avons beaucoup reçu du mandat de Sepp Blatter à la tête de la Fifa. Ce n’est pas un continent ingrat ! Nous ne voyons pas pourquoi nous ne serions pas reconnaissants envers quelqu’un qui a mis la main à la pâte pour nous aider à résoudre un tant soit peu nos difficultés ! ».

Mikel Doussengui

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