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Championnat d’Afrique de handball : L’analyse de Nicole Assélé
Publié le vendredi 29 mai 2015   |  Gabon Review


Nicole
© Autre presse par DR
Nicole Assélé, présidente de la Fegahand


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La présidente de la Fédération gabonaise de handball (Fégahand) s’est exprimée au terme de la 31e édition du championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe, à l’issue de laquelle le Stade Mandji, un des trois représentants du Gabon, s’est hissé à la 4e place du classement général.

Gabonreview : Quel bilan dressez-vous en votre qualité d’organisatrice ?

Nicole Assélé : Je suis très satisfaite dans l’ensemble. Nous avons prouvé en quinze jours de compétition que le Gabon, notre pays, reste bien une terre d’accueil et d’hospitalité. Je le dis d’autant plus que nous n’avons enregistré aucun incident quelconque. Je rends hommage à tous les maillons de la chaine.

Que vous inspirent les résultats des équipes gabonaises ?

La pratique du sport collectif implique une période de formation, suivie d’une autre pour l’évaluation des athlètes avant d’entamer les compétitions nationales et internationales. Ce n’est pas tant le résultat qui compte dans un match, mais la manière de perdre est aussi un facteur de motivation. A travers plusieurs jeunes, nous sommes heureux de voir que la 3e génération du pôle cadet porte aujourd’hui ses fruits.

Nous pouvons aujourd’hui prétendre, arriver dans le dernier carré car notre programme de formation a atteint une certaine maturité. J’ai commencé avec les cadets, les juniors et le tour revient aujourd’hui aux séniors en clubs. Il n’y a pas si longtemps de cela, il nous était impossible d’atteindre une demi-finale, encore moins un quart de finale. C’est désormais chose faite et nous pensons que nous pouvons accéder en finale dans un avenir très proche. Notre objectif est la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2016 au Caire en Egypte et nous espérons nous qualifier pour le mondial 2017. Nous avons maintenant le niveau africain car ce sont les équipes du Maghreb qui constituent actuellement des obstacles pour nous. Cet aspect se justifie par le fait que la Tunisie, le Maroc, ou l’Egypte ont une option professionnelle alors que nous nageons encore au stade amateur. Nous nous félicitons de nous frotter à eux. Le stade Mandji a beaucoup grandi et l’écart de buts était seulement de 3 à 4 points.

N’est-ce pas là des résultats trompeurs suite aux nombreux obstacles que rencontre le handball national ?

Je vous le concède parce que nous avons un souci au niveau des infrastructures sportives, qui ne favorisent pas la bonne pratique du handball. Il y a des failles dans l’interprétation des gestes techniques. En fait, pour tout vous dire, le handball professionnel se joue dans des salles aménagées pour. Or, nos handballeurs évoluent sur du goudron, lorsque ce n’est pas en plein air. Il y a encore une différence avec nos athlètes qui évoluent à l’étranger comme Yannick Aubiang, Charly Otsinda, Willy Moure Nguéma… et ceux restés au pays. Ils reviennent jouer au bercail forcément avec un niveau plus élevé que celui de notre championnat.

L’équipe de Phoenix s’est préparée à la fois au plateau sportif de l’Université Omar Bongo (UOB) et au gymnase du Lycée national Léon Mba. Vous comprenez que la gestion des appuis n’est pas la même. Il y a le risque de se blesser. Nous souhaitons que l’Etat nous accompagne dans l’élaboration de la candidature du Gabon à la Can masculine de 2018 à laquelle nous souhaitons souscrire. Je précise qu’à partir de 2018, il y a aura dorénavant une Can pour les dames et une autre pour les messieurs. C’est à partir de l’effet positif qu’engendre l’organisation d’une telle compétition sportive que nous aurons un gymnase aux normes. Je sais aussi que l’Etat a le projet de bâtir un gymnase au moins dans chaque province.

Quel commentaire faites-vous sur les conditions précaires de préparation du Stade Mandji ?

Je voudrai vous dire ma désolation et je ne saurai m’expliquer l’attitude, sinon l’indifférence des autorités municipales de Port-Gentil qui n’ont daigné rien faire pour leur club. Je précise quand même que le Stade Mandji est le club de la mairie de Port-Gentil, laquelle avait voté un budget prévisionnel de l’ordre de 300 millions de nos francs pour le stade Mandji Omnisports. Même si le décaissement de l’Etat tarde, on ne va quand même pas dire que la mairie de Port Gentil manquait des fonds propres pour au moins supporter une modique ardoise de 25 millions pour que le club se prépare convenablement.

Je précise tout de même que le Stade Mandji était invité et donc ses charges ne devraient pas relever de la Fegahand ou du comité d’organisation. Toutefois, nous, au niveau de la Fegahand, avions respecté les textes qui stipulent que nous devons soutenir financièrement le club qui représente le Gabon à l’international. Ainsi, nous avons décaissé une somme de 15 millions pour la JSM et 10 millions pour le Stade Mandji. Curieusement, les membres de la Fegahand étaient encore contraints de solder l’enveloppe des per diem des joueurs qui avoisinait les 5 millions de nos francs. Cette tâche ne nous incombait nullement.

Quels sont vos futurs chantiers ?

Notre pays présentera une équipe masculine aux prochains jeux africains du Congo dès le mois de septembre 2015. Et nous allons nous préparer en conséquence afin que nous revenions au pays avec quelque chose de fastidieux. Cependant, durant la période de préparation, Phoenix sera enrôlée afin de bénéficier d’un programme assez particulier.

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