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Il n’y a aujourd’hui aucune volonté au Gabon de réviser la Constitution (Présidence de la République)
Publié le vendredi 29 mai 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Alain
© Autre presse par DR
Alain Claude Bilié-By-Nzé, porte-parole de la présidence de la République


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LIBREVILLE - Le Porte-parole de la présidence la République, Alain Claude Bilié-By-Nzé a, au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, déclaré, mercredi à Libreville, que le pouvoir en place n’a aucune volonté de réviser la loi fondamentale mais de respecter le calendrier électoral.

"Il n’y a aujourd’hui au Gabon aucune volonté de réviser la constitution pour la loi électorale, il ya volonté de respecter le calendrier électoral et, le moment venu, les uns et les autres déposeront leurs candidatures dans les formes prévues par la loi", a répondu le Porte-parole de la présidence aux propos des Opposants radicaux.

Alain Claude Bilié-By-Nzé a tenu à dissiper les affirmations qui alimentent déjà des conversations ici et là, ainsi que plusieurs articles de presse sur une intention du pouvoir public de réviser la Constitution de la République Gabonaise, notamment l’article 10 qui interdirait au président Ali Bongo Ondimba d’être candidat à la présidentielle de 2016.

Pour M. Bilié-By-Nzé, le pouvoir en place n’a pas la volonté de réviser la constitution parce que d’une part la loi ne le permet pas actuellement, et d’autre part parce que l’article 10 de la Constitution ne pose pas problème à la candidature du président Ali Bongo Ondimba au cas où il se porterait candidat.

"Il y a eu révision la Constitution en 2010 et, si ledit article posait problème on l’aurait révisé cette année-là", a-t-il dit, ajoutant qu’il est impossible de réviser les éléments liés à l’élection, l’année qui précède cette élection.

En 2009 et pendant le contentieux électoral, rappelle-t-il, cette question avait déjà été posée. Il y a eu révision de la Constitution et il était parlementaire à l’époque en 2010 mais l’article 10 n’a pas été révisé parce qu’il ne pose pas problème.

Alain Claude Bilié-By-Nzé a également rejeté les rumeurs relatives à une pression qu’exercerait le pouvoir sur le président gabonais de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, pour la révision de ladite Constitution, ne reconnaissant pas non plus un quelconque projet de révision de la loi fondamentale posé sur la table du président de la République.

Selon lui, la loi de révision de la Constitution est adoptée en conseil des ministres. Par conséquent, ce n’est pas quelque chose que l’on peut faire en cachette.

"Que ceux qui véhiculent ce genre d’informations relisent bien les textes de la République afin d’éviter des critiques sans fondements (…). L’heure est aux préparatifs des élections qui auront lieu en 2016, c’est-à-dire dans 14 mois", a conclu le Porte-parole de la présidence de la République.

SN/JPN

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