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Vers une révision du code électoral ?
Publié le mardi 26 mai 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Top départ pour le forum des indignés de Marc Ona Essangui


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Selon des sources multiples, notamment Marc Ona Essangui, leader bien connu de la société civile, le président Ali Bongo aurait l’intention de réviser le Code électoral, non pas pour le rendre plus démocratique, mais pour le tailler à sa mesure. Simple rumeur ?

Sur la chaîne privée de télévision TV+, le vendredi 22 mai dernier au soir, Marc Ona Essangui, l’un des leaders de la coalition «Ça suffit comme ça !», responsable de l’ONG Brainforest, a indiqué avoir eu vent d’une rumeur faisant état d’une volonté du chef de l’Etat de faire un amendement de la Constitution ou du Code électoral au sujet de la constitution du dossier de candidature à la présidence de la République.

Il s’agirait, si la rumeur récurrente est avérée, de faire en sorte que s’il était candidat à sa propre succession, un chef d’Etat en exercice n’aurait plus besoin de constituer un dossier complet ; il lui faudrait tout juste payer une caution au Trésor Public – 5 millions de francs CFA pour l’heure – et déclarer sa candidature. Toutefois, le leader de la société civile a dit espérer qu’il ne soit question que d’une rumeur, d’une intox, d’une information sans fondement parce qu’une telle révision du Code électoral susciterait des réactions imprévisibles dans le corps social.

Pour le moment, le Code électoral dispose que tout candidat à l’élection présidentielle se doit de fournir un dossier comprenant notamment un acte de naissance, un certificat médical et une caution versée au Trésor Public.

Le courrier français d’informations confidentielles, La Lettre du Continent, affirmait il y a quelques mois que durant l’une de ses visites en France, Ali Bongo avait rencontré des constitutionnalistes français. Était-ce pour aider les législateurs gabonais à réviser le Code électoral ? Rien n’est moins sûr. Mais dans le même temps, le président Ali Bongo qui n’a pu produire un acte de naissance régulier lors de la dernière élection présidentielle, reconnaissait lui-même sur la radio internationale RFI que son acte de naissance brandi sur la place publique était un «faux document» et qu’il ne fallait pas «revenir dessus», semble avoir beaucoup de mal à fournir un acte de naissance conforme. La prochaine élection présidentielle est prévue dans quinze mois, en août 2016.

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