Les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sont réunis dans la capitale tchadienne depuis le 25 mai 2015, dans le cadre des travaux de leur 16ème session ordinaire.
Près de trois semaines après les assises de Libreville où les présidents des États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale se sont retrouvés pour passer au peigne fin la vie de l’institution, la ville de N’djamena a servi de cadre à ces dirigeants pour réfléchir sur la mise en place d’un plan militaire et financier capable d’endiguer la menace terroriste et la montée de l’extrémisme dans la sous-région de la CEEAC, (la crise en République centrafricaine; l’insurrection au nord-est du Nigéria avec Boko Haram), entre autres.
Les participants misent sur ce sommet pour peaufiner et harmoniser leur stratégie pour une meilleure prise en charge de la question sécuritaire au niveau de leurs frontières. Conscients de la menace et pour mieux circonscrire le danger lié au groupe terroriste, les pays membres de la CEEAC ont pris, il y après d’un trimestre lors de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’État du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax) de la CEEAC, tenue à Yaoundé le 16 février dernier, l’engagement de mobiliser 50 milliards pour appuyer les efforts du Cameroun et du Tchad dont les troupes affrontent les éléments de Boko Haram à qui elles infligent de lourdes pertes.
La rencontre de N’djamena sera également l’occasion d’un changement à la tête de l’institution conduite depuis six ans par le président tchadien Idriss Déby Itno.
La CEEAC compte dix pays: Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad, Sao Tomé-et-Principe.
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