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Tensions de trésorerie de l’Etat : L’alerte et les suggestions de Barro Chambrier
Publié le mercredi 20 mai 2015   |  Gabon Review


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© Gabon Review par DR
Le député Alexandre Barro Chambrier, tête de liste du Parti Démocratique Gabonais (PDG, pouvoir) dans le 4ème Arrondissement de la Commune de Libreville


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Très avisé sur les questions économiques et financières, l’élu du 4e arrondissement de la commune de Libreville, souhaite plus de pragmatisme de la part du gouvernement dans la gestion de la situation que traverse le pays. Il a manifesté son inquiétude à l’occasion de l’interpellation du Premier ministre, le 5 mai dernier, à l’Assemblée nationale.
Se référant aux documents des services du ministère de l’Économie et celui du Budget, mais également au rapport du Fonds monétaire international, le député PDG du 4e arrondissement de la commune de Libreville, ne cache pas son inquiétude quant à l’augmentation de l’encours de la dette publique, qui est passé de 16% en 2011 à 28% en 2013 et qui tend vers les 38% en l’espace de 4 ans. Selon Alexandre Barro Chambrier, la conjoncture économique internationale recommande que l’on ne sous-estime pas les facteurs externes et internes qui ne permettent pas aujourd’hui à l’économie nationale de créer des emplois nécessaires pour absorber la masse des jeunes qui représentent plus de 50% de la population. D’où son plaidoyer en faveur d’un ajustement budgétaire encore plus fort et des mesures structurelles sur l’environnement des affaires. A ses yeux, ce sont là des pistes de solutions pour établir un climat de confiance vis-à-vis des entreprises et des salariés, de manière à ce que le pays soit en situation de favoriser l’attraction des investisseurs et permettre la création de nouveaux emplois.

Selon le député, si rien n’est fait, la situation pourrait conduire le pays à dépasser le seuil de soutenabilité de la dette publique, fixé à 35%. À cela s’ajoutent l’augmentation considérable des effectifs dans la Fonction publique estimée à plus de 104 000 agents, avec une masse salariale qui est passée de 500 milliards de francs en 2010 à 734 milliards aujourd’hui, l’accumulation d’arriérés de paiement intérieurs, arriérés de reversement de TVA, une baisse rapide du niveau des dépôts à la Banque centrale, un niveau de dépenses extrabudgétaires qui pose problème. «La question est de savoir, à quels niveaux se situent ces arriérés ? Et surtout comment comptons-nous réduire ces arriérés ? Parce qu’il va de soi que s’il n’y a pas de solution durable à ce problème, nous risquons de voir le chômage encore augmenter et c’est une vraie question», a signifié l’ancien ministre du Pétrole au Premier ministre.

Ne pouvant permettre qu’on serve à la population des appréciations aussi erronées que grossières surtout quand leur avenir et la crédibilité du pays en dépendent, Alexandre Barro Chambrier, par ailleurs agrégé d’économie et auteur de plusieurs publications sur les politiques d’ajustement et d’adaptation en Afrique ainsi que sur les politiques de financement et l’intégration régionale, a souhaité comprendre «comment avec une accumulation d’arriérés, de paiement, est-il possible de parler d’un solde d’exécution excédentaire de 365,5 milliards de francs». «Je crois que nous avons un problème de prévisibilité et de lisibilité de l’action de l’État», a-t-il souligné.

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