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En pleine crise financière, la présidence de la République s’offre un nouvel avion
Publié le mardi 12 mai 2015   |  Gabon Review


La
© Autre presse par DR
La nouvelle perle de la flotte aérienne présidentielle, avion de marque G650 N637GA (6137)


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Après l’acquisition des Gulfstream G2 TR-KHB (127), G3 TR-KHC (326) et G4 TR-KSP (1327), le président de la République s’octroie un tout nouveau biréacteur de la même gamme, qui vole plus loin que tout autre aéronef d’affaires.


En attendant son acheminement vers son propriétaire, le nouvel appareil G650 N637GA (6137), estampillé République gabonaise, avec l’emblème du pays, a effectué sa première sortie d’essai court le 5 mai dernier de Long beach en Californie via Appleton au Wisconsin, dans le centre-ouest des États-Unis. L’avion a parcouru plus de 3000 km en 3 h 11. Il ne reste plus qu’à l’immatriculer sous l’inscription TR-XGM avant sa livraison à la présidence de la République.

Cet achat, loin d’intégrer les priorités du plan de redressement de l’économie, aurait été validé par l’État qui, selon le blog gulfstreamjets.blogspot.com, aurait vite fait de conclure l’affaire. Or, en deuxième main, ce type d’aéronef peut atteindre le pic de 30 milliards de francs, selon une estimation fournie par gulfstream.com, le site officiel du constructeur. Si le montant de la transaction n’a pas été dévoilé par le bloggeur américain qui a révélé l’affaire, il reste que c’est le plus grand et le plus rapide des avions d’affaires du constructeur américain Gulfstream Aerospace. Pendant ce temps, selon des sources concordantes, les factures, pour réparation du Falcon «Nyanga», bloqué à Bâle et dont une aile avait pris feu au décollage, ou le reliquat du Falcon 900 immobilisé auprès du groupe «Dassault aviation» puis libéré le 30 janvier dernier, sont en attente au Trésor public.

L’information de cette nouvelle acquisition semble avoir embarrassé les autorités gabonaises qui font fi de la crise socio-politique et économique qui sévit dans le pays depuis plusieurs mois. Aussi, une bonne âme vouée au pouvoir s’est démenée, quelques heures après les premières publications, pour obtenir le retrait de cette information du blog source. «Il se peut que la page que vous recherchez ait été supprimée ou renommée, ou soit temporairement indisponible». Tel est le message qui s’affiche actuellement sur la page web ayant, la première, livré les données du nouveau Gulfstream G650 de la République gabonaise.

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