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En marge du congrès de la CJCA : Ossouka Raponda fait l’histoire de sa ville
Publié le samedi 9 mai 2015   |  Gabon Review


Rose
© Autre presse par DR
Rose Christiane Ossouka Raponda, maire de Libreville


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Heureuse de savoir que la capitale accueille, du 8 au 10 du mois courant, le 3e congrès de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (CJCA), l’édile s’est fait le plaisir de partager l’histoire de la ville avec ses hôtes, le 7 mai dernier.

C’est au nom du bureau du conseil municipal que Rose Christiane Ossouka Raponda a reçu, quelques heures avant l’ouverture des travaux de la troisième rencontre de la CJCA que sa ville abrite, les juges constitutionnelles venus pour la circonstance. Occasion pour la mairesse de Libreville de faire l’histoire de sa ville. «Permettez-moi de vous confier que cette ville qui vous reçoit, témoignage de l’histoire de la liberté, a développé une tradition séculaire de fraternité et d’hospitalité», a-t-elle indiqué d’entrée de jeu, avant de préciser : «Cette ville qui a été, en 1910, capitale du Congo français a toujours porté le témoignage d’un espace plein de vitalité».

Selon l’édile de la commune, Libreville, avec ses 151 conseillers municipaux, ses six arrondissements, compte près de 800 mille habitants, dont une importante communauté étrangère très intégrée, répartis dans une centaine de quartiers. «La ville croit à l’implication de sa population pour réussir à opérer, malgré ce contexte de crise, ce saut qualitatif vers la transformation de son environnement et les pousser à la créativité et à l’esprit d’initiative encadré par des pouvoirs publics incitateurs et facilitateurs», a-t-elle laissé entendre, soulignant : «La diversité culturelle de notre population est un atout et une richesse mais aussi une source d’imagination».

Au-delà de la description de la capitale, la première magistrate de la ville a dit tout son souhait de voir les assemblées locales suivre la voie des juridictions constitutionnelles africaines qui, en quelques années, auraient «réussi (…) à accompagner le mouvement démocratique africain». «Votre rôle politique juridique et social en tant que juges de constitutionnalité des lois, garants des droits fondamentaux de la personne humaine, des libertés publiques et d’organes régulateurs du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics a été déterminant dans la modernisation des cadres institutionnels de notre pays», a-t-elle jugé.

Plutôt émerveillé par ce qu’il qualifie d’effectivité de l’approche genre dans la sphère décisionnelle du pays, le président en exercice de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines, Théodore Holo, n’a pas tari d’éloges vis-à-vis de son hôte du jour, Rose Christiane Ossouka Raponda, et de son homologue, Marie Madeleine Mborantsuo. «Vous constituez plus de 52% de la population et je dis que les femmes ont une vision plus sereine, plus pacifique, de la vie sociale et de la vie en général. Ceux qui font les guerres sont certainement les hommes. Les femmes qui donnent la vie et qui souffrent pour donner la vie, comprennent l’utilité de la vie, de la cohésion et surtout de la pacification des relations politiques», a-t-il déclaré, avant de renchérir : «Je suis très impressionné par ce que j’observe à Libreville : la promotion de l’approche genre. Approche à laquelle je suis très sensible. J’ai rencontré une présidente dynamique de cour constitutionnelle et je pensais que j’avais fini avec mes surprises et je découvre une femme aussi dynamique à la tête de la municipalité de Libreville. Je crois que c’est un symbole et un signal fort que nous recevons ici à Libreville de ce que doit être l’Afrique de demain». Pas sûr que les Librevillois et nationaux soient de cet avis…

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