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La CEMAC exprime sa reconnaissance envers le Gabon
Publié le jeudi 7 mai 2015   |  infos Gabon


Les
© Autre presse par DR
Les chefs d’Etat de la CEMAC décident de l’effectivité de la libre circulation des personnes


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Libreville – La Conférence des chefs d’État de la CEMAC a exprimé sa reconnaissance en vers le Gabon et a remercié Ali Bongo Ondimba pour ses actions multiformes en sa qualité de président en exercice de la Communauté. Ayant transmis sa charge sous régionale à son homologue équato-guinéen, le Chef de l’État est mandaté par ses pairs pour assurer le leadership dans le dialogue en vue de la conclusion de l’Accord de partenariat économique entre l’Afrique centrale et l’Union européenne.

Au terme d’une journée de débats et d’échanges à huis-clos avec trois chefs d’État, Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée équatoriale, Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad, un chef de gouvernement, Mahamat Kamoun, Premier ministre de la République centrafricaine et le président du Conseil économique et social Luc Ayang, représentant le Président de la République du Cameroun, le président en exercice de la CEMAC Ali Bongo Ondimba – à l’instant de transmettre sa charge – a signé le communiqué final de cette 12e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État.

Un texte présenté en début de soirée par le président de la Commission, le Congolais Pierre Moussa. « La Conférence a pris connaissance, avec satisfaction, des résultats atteints par la Communauté sous la très haute inspiration de Son Excellence Ali Bongo Ondimba ». « Au terme de leurs travaux, les Chefs d’État, de gouvernement et de délégation ont exprimé leurs sincères remerciements à leur frère, Président de la République gabonaise, pour ses actions multiformes en sa qualité de Président en exercice de la Conférence. Ils ont aussi manifesté leur reconnaissance au Gouvernement et au peuple gabonais, pour l’accueil hautement chaleureux et fraternel, pour les délicates attentions dont chacun a été l’objet en terre gabonaise ainsi que pour l’hospitalité généreuse qui leur a été réservée tout au long de leur séjour à Libreville ».

Points importants du communiqué final

• « Se félicitant de la normalisation progressive de la situation en République centrafricaine, la Conférence a décidé de la relocalisation immédiate et sans conditions du siège de la Commission de la CEMAC, de l’École Inter-États de Douanes (EIED) et de la Carte Rose à Bangui d’une part, du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (GABAC) à Libreville d’autre part ».
• « Échangeant sur la question sécuritaire en Afrique Centrale, les Chefs d’État, de gouvernement et de délégation ont exprimé leur profonde préoccupation quant à l’ampleur et au caractère récurrent des attaques de la secte Boko Haram ainsi qu’aux incursions d’autres éléments armés sur les frontières et dans les États de l’Afrique centrale. Ils ont décidé de soutenir les États de la ligne de front, le Cameroun et le Tchad, en souscrivant aux engagements financiers des Chefs d’État de la CEEAC lors du dernier Sommet de Yaoundé. En outre, ils ont décidé d’appuyer le projet du Sommet CEEAC/CEDEAO ».
• « Examinant la question de la libre circulation des personnes, la Conférence a décidé de l’application immédiate de l’Acte additionnel y relatif sur l’ensemble du territoire de la CEMAC. À cet effet, les ressortissants des pays de la CEMAC sont autorisés à circuler sans visa, à l’intérieur du territoire communautaire, munis soit de la carte d’identité biométrique, soit du passeport biométrique, soit du passeport CEMAC biométrique homologué ».
• « Sur la politique commerciale, les Chefs d’État, de gouvernement et de délégation se sont appesantis sur la situation actuelle des négociations de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Afrique centrale et l’Union européenne. À cet effet, ils ont chargé Ali Bongo Ondimba de jouer le rôle de parrain des négociations, assurant le leadership dans le dialogue politique en vue de la conclusion d’un APE régional, complet et équilibré ».
• « En matière de transport aérien, au regard des difficultés de démarrage de la Compagnie communautaire Air CEMAC, les Chefs d’État, de gouvernement et de délégation ont décidé de renoncer à ce projet ».

Le message du Président Ali Bongo Ondimba

Dans une allocution prononcée un peu plus tôt en ouverture du sommet, le président Ali Bongo Ondimba avait souligné les périls, les espoirs et les attentes qui marquent l’actualité communautaire.

« A la situation que vit la République Centrafricaine s’est désormais ajouté un intégrisme dévastateur et meurtrier, véhiculé par la Secte Boko Haram. (…) L’obscurantisme de la secte est un péril manifeste aussi bien pour le fondement de nos États que pour la civilisation elle-même », a indiqué le Chef de l’État. « Nous ne pourrons pas vaincre ces forces d’un autre âge si nous ne faisons pas preuve de détermination dans nos réformes ». Et c’est ainsi que « la mise en place d’un mécanisme de sécurité et de défense commune s’avère indispensable ».

D’autres défis encore concernent directement la Commission sous régionale des six pays d’Afrique centrale. « Je souhaite que cette session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État soit l’occasion d’évoquer des réformes structurelles. Nous notons l’évolution du rôle de la Banque des États d’Afrique Centrale. Ce financement de l’économie pourrait transiter via des lignes de crédit directes à la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale ».Devant ses pairs réunis au Palais Rénovation, le président Bongo Ondimba insiste : « Le succès de nos ambitieux plans de développement repose en grande partie sur notre capacité à mobiliser suffisamment de ressources financières pour soutenir sur une longue période un investissement annuel équivalent au moins 30% de nos PIB ».

Dans cette région équatoriale de l’Afrique, il est encore une préoccupation majeure qui interpelle, naturellement, l’ensemble de la communauté internationale. « Je ne puis passer sous silence la question primordiale de l’environnement, a souligné le Chef de l’État. Ne rien faire à cet égard entraînerait un désastre irrémédiable pour l’humanité toute entière, et plus particulièrement pour notre continent ».

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