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12ème session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat de Cemac : « La sous-région renonce au projet Air Cemac »
Publié le jeudi 7 mai 2015   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Les chefs d’Etat de la CEMAC décident de l’effectivité de la libre circulation des personnes


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C’est l’une des résolutions prises par les chefs d’Etat et de gouvernement réunis les 5 et 6 mai à Libreville dans le cadre de la 12ème session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale : le projet de création d’une compagnie aérienne communautaire ne verra finalement pas le jour.

Air Cemac ne décollera finalement jamais.

C’est la décision prise par les chefs d’Etat et de gouvernement présents à Libreville les 5 et 6 mai dans le cadre de la 12ème session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat de la Cemac.

« En matière de transport aérien, au regard des difficultés de démarrage de la compagnie communautaire Air Cemac, les chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont décidé de renoncer à ce projet », indique le communiqué final de la rencontre de Libreville.

Créée en 2002 sur décision des chefs d’Etat de la Cemac, la compagnie Air Cemac dont le siège avait été établi et construit à Brazzaville au Congo, aura souffert de nombreux blocages ayant abouti à l’échec de pourparlers avec plusieurs potentiels partenaires parmi lesquels Royal Air Maroc, SN Brussels et South African Airways.

Après le désaccord en 2010 avec South African Airways à propos de l’implantation du hub d’Air Cemac à Brazzaville plutôt qu’à Douala au Cameroun (préférence de la SAA), la Cemac s’est tournée vers Air France en 2012.

Là aussi, les négociations s’enliseront à cause de deux principaux points de blocage :

- Air France exigeait que le monopole du trafic aérien sous-régional soit donné à Air Cemac, les compagnies nationales de la sous-région devant alors se contenter des liaisons internes

- La compagnie française souhaitait détenir un tiers du capital d’Air Cemac afin de se prémunir contre toute décision stratégique pouvant compromettre l’avenir de la société.

Des points sur lesquels les deux parties n’ont apparemment pas réussi à se mettre d’accord. Un véritable gâchis au vu des sommes investies par les pays de la Zone : 10 milliards de francs CFA (capital de la compagnie), ainsi que la construction d’un siège flambant neuf à Brazzaville.

Le premier vol de la compagnie sous-régionale était alors annoncé pour janvier 2014.

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