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Un atelier pour protéger les mineurs de la cybercriminalité
Publié le jeudi 7 mai 2015   |  Gabon Actu


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© Autre presse par DR
Un atelier pour protéger les mineurs de la cybercriminalité


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Le secrétaire général du ministère de l’économie numérique et de la poste, Liliane Massala a ouvert mercredi à Libreville les travaux d’un atelier national visant à trouver les mécanismes devant protéger les mineurs des certains contenus immoraux diffusés par des réseaux sociaux et d’autres sites internet.

Le séminaire baptisé « atelier national des parties prenantes de la protection de l’enfant en ligne » est organisé en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications (UIT). Plusieurs centaines d’élèves et étudiants participent à la rencontre qui durera trois jours. Une rencontre qui vise également la prise des consciences des effets néfastes de la cybercriminalité sur le comportement et l’avenir des jeunes.

« Nous n’avons pas d’autres alternatives que celle d’adhérer à la révolution numérique et de miser principalement sur nos ressources humaines , notamment nos enfants et nos jeunes qui doivent être suffisamment armés dans la perspective de tirer le meilleur bénéfice des TIC en général et de l’internet en particulier », a déclaré Mme Massala.

La protection de l’enfant en ligne, donc sur internet et l’urgence d’un plan d’action national est la thématique développée le premier jour par les experts de l’UIT pour présenter les avantages et les inconvénients de l’internet.

« La Cyber-sécurité implique que chaque individu puisse utiliser les TIC en général et l’internet en particulier de manière seine et sûre », a indiqué, Emmanuel Kandem, expert UIT lors de son exposé. Il a par ailleurs souligné que ces supports virtuels offrent plus d’opportunités que des limites.

Nonobstant la sensibilisation, l’atelier, premier du genre en Afrique selon l’UIT, devra dégager les recommandations fortes pour protéger les enfants contre les risques de la cybercriminalité. D’après l’UIT la lutte contre le phénomène concerne toute la société.

Pour l’UIT, les réseaux sociaux ne sont pas mauvais en soi parce qu’ils disposent des règles et de codes de conduites, mais c’est l’usage que les gens font de cette nouvelle technologie. « Dans le monde réel nous avons des crimes et dans le monde virtuel nous avons aussi des crimes », a justifié M. Kandem, expliquant par la suite que pour y faire face au nouveau fléau, il faudra mettre hors d’état de nuire les internautes qui créent le mauvais contenu et qui génère la mauvaise communication par des règles.

Selon une étude de l’UIT, 75% des enfants dans le monde partagent des informations sensibles et/ou personnelles en ligne. Un enfant sur cinq succombe à un prédateur en ligne. La même étude révèle aussi 12 millions d’images indécentes d’enfants sont véhiculées en ligne.

Sydney IVEMBI

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