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Une femme morte lors d’une insémination artificielle dans une clinique à Agondjé
Publié le lundi 4 mai 2015   |  Ogooue Infos


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© Autre presse par dr
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Une femme de 41 ans, Nathalie Mboughe Ekomye, épouse Mvoubi, a trouvé la mort, samedi dernier dans un centre de procréation appartenant au docteur Ada Mvé, à Angondjé, au nord de Libreville, lors d’une tentative d’insémination artificielle échouée.


Ce jour-là, Nathalie Mboughe Ekomye s’était rendue au centre de procréation, en compagnie de son époux, pour se faire prélever l’ovule. Elle y suivait déjà un programme depuis le mois de décembre de l’année dernière. Mais la fécondation in vitro a tourné au drame, rapporte Jonas Moulenda, spécialiste des faits divers.



Le docteur Ada Mvé, deux laborantins ainsi qu’un infirmier, ont été interpellés. Lors de l’audition des mis en cause, la praticienne a prétendu que le drame serait survenu à la suite d’un œdème pulmonaire. Une argutie balayée d’un revers de la main par d’autres médecins.



Décidément, le Dr Ada n’a pas fini avec ses erreurs médicales et ses ennuis judiciaires. Déjà en août 2013, une famille avait porté plainte contre sa clinique médicale après que sa fille, la petite Audrina Fabiola Komba Makoungou, 12 ans, internée quelques jours auparavant, ait trouvé la mort.



Les parents de la victime avaient trouvé des zones d’ombre autour de la mort de leur fille internée pour subir une intervention chirurgicale au niveau des yeux ; problème pour lequel elle avait déjà subi une première opération avec succès dans une autre clinique.



Le père de la petite fille, qui s’appuyait sur les résultats sanguins, soutenait que, le 26 juillet 2013, le personnel médical avait administré à la patiente une dose d’anesthésie destinée à une autre personne internée.



Un fait qu’avait d’ailleurs reconnu implicitement un responsable de la clinique, avouant que cela n’a pas fait plus de trois minutes après inoculation du curare que l’enfant a donné des signes de révulsion des yeux et des complications cardiaques.



Aucun processus de réanimation pour sauver l’enfant n’avait été déclenché. Ce n’était pas le premier cas du genre. Deux ans plus tôt, la même clinique a été traînée devant les tribunaux après la mort d’une jeune femme à la suite d’une tentative de fécondation in vitro, encore appelée insémination artificielle. Cette opération mal faite avait conduit à la fermeture de la clinique Ada et à l’incarcération de sa responsable.

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