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Le monde est mal préparé contre la menace de la résistance aux antibiotiques, selon l’OMS
Publié le jeudi 30 avril 2015   |  Service d`Information de l`ONU


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© Autre presse par DR
Dr. Keiji Fukuda, Sous-Directeur général de l’OMS pour la sécurité sanitaire


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De nombreux pays ne disposent pas de plans pour limiter l’usage à mauvais escient des antibiotiques et réduire la propagation de la résistance aux antimicrobiens, indique un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), rendu public mercredi.

Cette étude, intitulée ’Analyse mondiale de la situation dans les pays: réponse à la résistance aux antimicrobiens’, révèle que malgré toutes les campagnes en cours et la mobilisation de nombreux gouvernements pour résoudre ce problème, des lacunes majeures subsistent dans les six régions de l’OMS.

« C’est le plus grand défi à relever aujourd’hui dans le domaine des maladies infectieuses », a déclaré le Sous-Directeur général de l’OMS pour la sécurité sanitaire, Dr. Keiji Fukuda, dans un communiqué de presse annonçant la publication du rapport.

« Tous les types de micro-organismes, y compris de nombreux virus et parasites, deviennent résistants aux médicaments », s’est-il inquiété, ajoutant que le développement de bactéries de plus en plus difficiles à traiter à cause des antibiotiques est un phénomène préoccupant et particulièrement urgent dans l’ensemble des régions du monde.

Publiée un an après le premier rapport de l’OMS sur l’ampleur de la résistance aux antimicrobiens dans le monde, cette enquête, à laquelle 133 pays ont participé entre 2013 et 2014, est la première à rendre compte de l’action des gouvernements pour remédier à la résistance aux antimicrobiens utilisés pour le traitement de maladies telles que les infections sanguines, la pneumonie, la tuberculose, le paludisme et le VIH.

« Si de nombreux éléments sont encourageants, il faut en faire davantage pour combattre l’une des plus graves menaces pour la santé mondiale de notre époque », a insisté Dr. Fukuda, rappelant que la communauté scientifique et médical est unanime sur l’impact potentiellement catastrophique que pourrait avoir le fait d’ignorer la résistance aux antibiotiques.
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