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Projet de loi de finances rectificative: Le budget 2015 revu à la baisse
Publié le mardi 28 avril 2015   |  Le Gabon Emergent


Des
© Autre presse par DR
Des barils de pétrole


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La baisse brutale du prix du baril de pétrole sur le marché international a amené le gouvernement de la République a procédé au recadrage de ses prévisions budgétaires pour l’année 2015.

C’est ainsi que les prévisions révisées du cadrage macroéconomique et budgétaire affichent des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à hauteur de 2.651,2 milliards de francs CFA, contre 3.073,3 milliards de francs CFA à l’initial, soit une baisse de 422,1 milliards de francs CFA.

Le vendredi 10 avril 2015, sous la Haute Présidence de Son Excellence Ali Bongo Ondimba, président de la République, chef de l’Etat, le Conseil des ministres s’est réuni dans la salle habituelle au palais de la présidence de la République.

Au cours de ce Conseil, le ministre du Budget et des Comptes publics a présenté le projet de loi de finances rectificative de l’année 2015, élaboré dans un contexte marqué par un repli des ressources résultant principalement de la baisse des recettes pétrolières nonobstant la bonne tenue du dollar.

C’est dans ce contexte que la révision du cadrage macroé- conomique et budgétaire a été conduite en maintenant la ferme volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), notamment l’exécution du Schéma Directeur National des Infrastructures (SNDI) et de la Stratégie Nationale d’Investissement Humain (Pacte Social), tout en assurant un fonctionnement régulier de l’administration.

Le projet de loi de finances 2015 révisé réaffirme le passage à la Budgétisation par objectifs de programme. Le nombre de missions (29) est resté identique, tout comme le nombre de programmes (109).

Cependant, le nombre d’opérateurs baisserait à la faveur des fusions de l’ANGT et du FR d’une part, et de l’APIEX, du CDE et de PROMOGABON, d’autre part.

Aussi, pour l’année 2015, les prévisions révisées du cadrage macroéconomique et budgétaire affichent-elles des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à hauteur de 2.651,2 milliards de francs CFA, contre 3.073,3 milliards de francs CFA à l’initial, soit une baisse de 422,1 milliards de francs CFA.

Arrêtés préalablement à 2.331,1 milliards de francs CFA, les charges budgétaires connaissent une régression de 11,3% par rapport au niveau initial.

Elles sont composées des charges financières de la dette, des dépenses de fonctionnement, des dépenses d’investissement et des autres dépenses.

Les charges financières de la dette, prévues à hauteur de 141,2 milliards de francs CFA dans le budget initial, sont réajustées à hauteur de 125,4 milliards de francs CFA dans le projet de loi de finances rectificative 2015, soit une baisse de 15,7 milliards de francs CFA issue principalement de la fluctuation favorable des taux d’intérêt.

Les dépenses de fonctionnement, comprenant les dépenses de personnel, des biens et services et les dépenses de transfert, sont estimées à 1.334,4 milliards de francs CFA, enregistrant une baisse de 201,7 milliards de francs CFA par rapport au niveau affiché dans la loi de finances initiale 2015.

Les dépenses d’investissement, quant à elles, se caractérisent par une baisse de 47,1 milliards de francs CFA, pour se situer à596,7 milliards de francs CFA, dont 278,2 milliards de francs CFA au titre des projets bénéficiant de financements extérieurs.

La programmation des dépenses d’investissement servira principalement à accélérer la mise en œuvre du Schéma National Directeur des Infrastructures et du Pacte Social.

Il est prévu notamment de renforcer les infrastructures de transports ainsi que l’alimentation en eau et en électricité de la ville de Libreville et des communes périphériques ;

de promouvoir le secteur productif à travers le développement des activités génératrices de revenus issues de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon (SIHG), et dans une moindre mesure le financement des activités connexes à la mise en œuvre du projet GRAINE ;

et de renforcer les systèmes social, éducatif et de santé.

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