Les services de la direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) et de la police judiciaire (PJ) annoncent l’interpellation de quatre individus dans le cadre de l’affaire de la cache d’armes découverte le 21 avril dernier au nord de Libreville.
Nouveau rebondissement dans l’affaire de la cache d’armes découverte le 21 avril dernier sur une plage au nord de Libreville. Dans un communiqué publié le 24 avril courant, la police nationale annonce que «quatre personnes ont été interpellées, hier (le 23 avril), par les agents de la direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) et la police judiciaire (PJ) dans un village de pêcheurs nigérians situé non loin de l’Ile Nendjé, où une cache d’armes de guerre (roquettes et lance-roquettes, pistolets avec 2560 balles, kalachnikovs avec chargeurs garnis, obus de mortiers, obus explosifs par dizaine, grenades offensive et défensives et munitions), a été découverte par la marine nationale et la brigade nautique de la gendarmerie nationale».
Selon ce communiqué, «ces individus, deux Gabonais et deux Ouest-africains, dont les identités n’ont pas été révélées, se sont présentés aux enquêteurs comme étant des scieurs et pêcheurs en activité sur les lieux». On y apprend aussi que ces individus «ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête ouverte afin de faire la lumière sur la découverte de cet impressionnant arsenal aux portes de Libreville».
Selon l’état-major de la marine nationale, des armes auraient été découvertes après l’arraisonnement de chalutiers battant pavillon équato-guinéen avec des équipages chinois qui pêchaient «en toute illégalité» dans la zone nord de Libreville la semaine dernière. Une découverte qui aurait rendu nécessaire une opération musclée de sécurisation du territoire nationale, connue sous le nom «Nguéné»
