Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Necrologie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Necrologie

L’hommage de la République à Rose Francine Rogombé
Publié le vendredi 24 avril 2015   |  Gabon Review


Moments
© Gabon Review par DR
Moments de l’arrivée à Libreville de la dépouille mortelle de Rose Rogombé


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La mémoire de l’ancienne présidente du Sénat et ancienne présidente de la République par intérim, décédée le 10 avril dernier à Paris, a été honorée le 24 avril dernier dans l’hémicycle du palais Omar Bongo Ondimba.
Après l’office religieux à la cathédrale Notre Dame de l’Assomption en présence du président de la République, des parents et amis de la défunte, la dépouille mortelle de Rose Francine Rogombé est arrivée au Sénat où elle a reçu l’hommage des parlementaires, du gouvernement, des maires, des institutions et du corps diplomatique accrédité au Gabon. On notait également la présence de la française Marie-Annick Duchêne, sénateur des Yvelines, venue représenter le Sénat français et son président Gérard Larcher.

C’est avec une voix pleine d’émotion que la présidente du Sénat a ouvert la série d’éloges funèbres. «Au-delà de notre institution, c’est toute la nation gabonaise qui est endeuillée. Notre collègue Rose Francine Rogombé est rentrée dans l’histoire du pays en jouant en particulier un rôle de premier plan lors du changement politique intervenu dans notre pays en 2009, en assumant avec efficacité et sérénité l’énorme fonction de chef de l’État par intérim», a-t-elle rappelé.

La question n’est plus de savoir si l’hommage est à la hauteur de la personne mais de réaliser combien elle était appréciée de ses collègues sénateurs et ses amis des associations. Seuls la tristesse et l’émoi se lisaient sur les visages de ceux et celles qui ont effectué le déplacement du Sénat. Bien que difficile comme instant, Victoire Lasseni Duboze, ancienne ministre, a tenu, à travers ses élans poétiques, à exalter la «Gabonaise» qu’était Rose Francine Rogombé. «À la fierté du Gabon, dans sa toge rouge, noire, blanche, l’icône de sang-mêlé au tribunal fait son entrée, sa voix venue d’Afrique (…) l’histoire ne finit pas. Son nom est et restera», a-t-elle notamment clamé.

Né le 20 septembre 1942 à Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué, Rose Francine Rogombé était juriste de formation, diplômée de la faculté de Nancy en France. En 1967 elle intègre l’administration judiciaire où elle occupera tour à tour les fonctions de substitut du procureur, juge d’instruction, vice-président du tribunal de première instance de Libreville, vice-président à la chambre judiciaire de la cour suprême, et conseiller à la chambre administrative (actuel conseil d’État).

 Commentaires