Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Affaire SCI Serpentin : Quid de la culpabilité de Jean Rémy Yama ?
Publié le samedi 18 avril 2015   |  Gabon Review




 Vos outils




Accusé d’avoir distrait une partie des trois milliards de francs alloués à la société civile immobilière SCI Serpentin pour le logement des chercheurs et enseignants-chercheurs, le coordinateur la Dynamique unitaire reçoit le soutien du secrétaire général du Syndicat national des enseignants et chercheurs, qui bat en brèche la thèse de notre confrère L’Union.

Récemment présenté par le quotidien L’Union (n°11802) comme un «personnage sulfureux partagé entre syndicalisme et affairisme», le coordinateur de la Dynamique unitaire est accusé d’avoir dissimuler les comptes de la facilitation de l’accès aux logements et parcelles pour les chercheurs et enseignants-chercheurs depuis 2007, année de création de la société civile immobilière SCI Serpentin, dont il est le principal responsable. Si l’affaire a récemment fait surface c’est parce que, dit-on, rien de concret n’est visible sur le terrain. «Faux !», rétorque Lucien Manokou, interrogé sur le sujet il y a peu. Si Jean Rémy Yama est accusé de tromper l’opinion sur les modalités de gestion de la supposée manne dont il serait le seul à connaître la direction, pour le secrétaire général du Snec, les trois milliards de franc alloués au projet par l’Etat ont bel et bien été utilisés pour les travaux d’aménagement et de terrassement du site. Et depuis, sur les 355 maisons attendues, 29 ont été livrées. Une livraison effectuée le 13 août 2014 dans la commune d’Akanda.

Trois milliards de francs pour 29 maisons jusque-là ? Pour certains, l’affaire exhale une odeur de magouille. D’autant que Jean Remy Yama, lors de la cérémonie de livraison des maisons, avait déclaré : «Nous fonctionnons avec nos propres moyens et certaines aides promises par le gouvernement pour les voiries tardent à venir. Nous attendons beaucoup plus du gouvernement notamment en ce qui concerne l’accès au crédit. Car à ce rythme, nous atteindrons les 355 logements peut-être en l’an 2030 ou 40.» D’après lui, le coût moyen du logement est estimé à 90 millions de francs.

Pour notre confrère L’Union, «il ressort effectivement, selon des informations, que des malversations ont été commises à la SCI Serpentin». Or, répond Lucien Manokou, qui affirme que le coordinateur de la Dynamique unitaire bénéficie encore du soutien de ses collègues, «dans les 29 premières livrées, aucun membre du bureau de la SCI Serpentin n’a bénéficié d’une maison. Même pas Yama. Et il en sera de même pour la prochaine livraison avant la fin de cette année». Pour lui, il n’y a donc pas lieu de parler de malversation dans cette société civile immobilière qui emploierait plus de 70 personnes à ce jour, et tournerait à plein régime sur les sites d’Agondjé, Bikele et Owendo.


 Commentaires