Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Steeve Doukaga Doukaga, prophète de la fin de «l’Émergence»
Publié le vendredi 10 avril 2015   |  Gabon Review


Steeve
© Autre presse par DR
Steeve Doukaga Doukaga, prophète de la fin de «l’Émergence»


 Vos outils




Dans 5 mois le Gabon connaîtra une crise institutionnelle, suivie d’un coup d’État et d’une insurrection, prophétise Steeve Doukaga Doukaga qui, pour sauver le Gabon d’un châtiment divin, observe une stricte grève de la faim depuis cinq jours.

Est-ce de lui que viendra la libération du pays ? Est-ce le messie du Gabon ? Autant d’interrogations auxquelles ses visiteurs tentent d’attribuer une réponse. L’homme dit être un prophète et souhaite que Dieu accorde du temps au Gabon pour que sa classe politique s’accorde autour de l’organisation d’une conférence nationale souveraine pour régler dans l’urgence les problèmes du pays, «sinon la main de Dieu s’abattra sur le pays». En grève de la faim depuis le 4 avril dernier au rond-point d’Awengdjé à Libreville, il ne prend ni eau ni aliment, dans le but d’interpeler le pouvoir et les opposants et les amener à taire leurs egos et à plaider pour l’intérêt de la nation.

Malheureusement, face à la surdité des hommes politiques du pays, l’homme reste convaincu que la colère de Dieu va s’abattre sur le Gabon. Ce pays, selon lui, aurait commis trop de sacrilèges à l’endroit du ciel. Le prophète affirme que dans cinq mois le Gabon connaîtra une crise institutionnelle, suivie d’un coup d’État et d’une insurrection. Selon lui, l’élément déclencheur de l’instabilité à venir serait le meeting du Front uni de l’opposition qui devait avoir lieu le 9 avril 2015 au quartier Rio à Libreville.

Steeve Doukaga Doukaga affirme également voir au-dessus du Gabon deux anges, Métatron et Sandalfon. Le premier tient une épée et l’autre un vase plein de sang, prêt à être versé sur le pays en commençant par le quartier de La Sablière, une zone habitée par la bourgeoisie gabonaise, puis sur Akébé, un quartier populaire, et la nationale 1, l’unique route qui relie la capitale à l’arrière-pays.

Visiblement très affaibli, son état semble se dégrader à grande vitesse. Son sacrifice sera-t-il pris en compte. Reste à savoir, si les interpelés n’agiront pas en incrédules.

 Commentaires