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Julius Garvey, fils de Marcus Garvey : ‘’Je formule le vœu qu’Abi Reggae soit un nouveau départ pour les relations entre la mère Afrique et sa diaspora’’
Publié le vendredi 10 avril 2015   |  Le Sursaut




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Nous sommes les fils et les filles de cet esprit non rompu. Aujourd’hui, nous sommes revenus vers vous en Afrique. C’est l’esprit de l’Afrique qui a donné naissance à notre résistance et à notre lutte pour la liberté de notre nouveau monde. Cet esprit et cette lutte sont représentés dans la musique reggae et se retrouvent dans les paroles du frère Bob Marley : «Levez-vous, battez-vous pour vos droits, ne baissez pas les bras». Jamais, nous n’avons baissé les bras. Nous sommes ici pour nous battre à vos côtés pour l’émancipation de l’Afrique et pour son développement – comme une force majeure au 21è siècle. Ensemble, nous représentons une force de 1,2 milliard de personnes. Mais, encore plus, nous représentons l’humanité des origines, la civilisation des origines qui a pu comprendre les systèmes différents de gouvernements ; les systèmes politiques, économique telle que la démocratie. Les manières de partage de richesse et les systèmes qui permettent de partager l’humanité de chaque individu. Je formule le vœu que ce jour soit un nouveau départ pour les relations entre la mère Afrique et sa diaspora. La musique reggae est la clef qui ouvre cette porte et toutes les autres choses suivront au fur et à mesure de notre marche vers le 21è siècle.

Pascaline Bongo Odimba, marraine d’Abi Reggae : ‘’Sur un plan personnel, j’ai un lien profond avec le reggae’’

Je voudrais dire mon infinie gratitude et mon admiration à la Première Dame de Côte d’Ivoire. Je m’en voudrais si par ailleurs je ne traduirai ma reconnaissance à son Excellence, Monsieur Alassane Ouattara, bâtisseur du nouvel âge de la Côte d’Ivoire promise à l’émergence. Je remercie le président de l’Ong Abi Reggae ainsi que tous ces membres pour l’insigne honneur de m’avoir choisie comme marraine pour cet événement afin de les accompagner sur le chantier de ce genre musical qu’est reggae dont Bob Marley était l’étendard. Je mesure toute l’importance du choix porté sur ma modeste personne. Et, je mettrai tout en œuvre si Dieu le veut pour mériter votre confiance. D’ores et déjà durant les quatre jours de musique et de réflexion sur le reggae de cette première édition. En tout état de cause, je suis sensible à l’honneur qui m’est ainsi fait d’autant plus que ce choix est pour moi lourd de symbole et de signification. En effet, sur un plan personnel, j’ai un lien profond avec musique qui unit les hommes au lieu de les diviser et qui permet le décloisonnement, source de fraternité entre les hommes. Sur un sens collectif, le message du reggae se veut planétaire voire universel puisqu’il s’adresse à tous les peuples opprimés du monde désireux de se libérer dans la dignité, la paix et non par la guerre.

Prof. Ibrahima Thioub, Recteur de l’Université Cheick Anta Diop :
‘’Penser la culture c’est cultiver la pensée’’

Nous célébrons un événement culturel et notre Afrique fait ces derniers temps de l’objet d’attaques majeures sur sa culture par des tenants d’une idéologie de la barbarie. Sous ce rapport, je voudrais vous demander ensemble d’observer une minute de silence pour les 148 étudiants kenyans qui ont été tués. Nous autres, universitaires, avons une mission qui se décompose en plusieurs éléments : mission de recherche, mission d’enseignement et de transmission mais aussi mission de service à nos communautés. Pour accomplir ces missions, nous ne pouvons pas nous extraire de la société. Nous devons rester au contact de la réalité – historique, sociologique, anthropologique, économique, etc. L’une des portes majeures reste la culture qui englobe l’ensemble de l’humain. C’est pourquoi vous comprendrez le plaisir que j’ai de présider ce premier panel qui met en relation la culture et la recherche universitaire à travers Abi Reggae, édition 2015.

Retranscris par KS

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